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Marilyn Monroe: mort par héritage?

Publié le 12 août 2008 par Josephanganda

Marilyn Monroe: mort par héritage?Enfance difficile, sex-symbol hollywoodien, épouse et maîtresse d’éminentes personnalités, rêve américain et – ironie du sort – une lourde charge familiale suicidaire.

Elle avait ou pouvait avoir tout ce que l’on peut désirer obtenir en ce bas-monde pour mener une heureuse existence : le glamour, la gloire et la beauté. Beauté idéale qui fait de l’actrice, dans l’imaginaire de la multitude, une déesse de beauté, l’immortelle au point d’exclure de son sort le destin que se partagent les mortels. Dans cette conception mythologique, la disparition de l’idole est prématurée et suscite doute. Cela se comprend car il arrive à tout le monde de douter d’une triste nouvelle concernant son proche ou son idole, et ce presque d’une façon instinctive ou spontanée. Cela est arrivé aux fans de Marilyn Monroe ou aux médias pour un certain intérêt, de ne pas admettre l’overdose des barbituriques comme la cause ayant entraîné la mort de leur idole et objet d’études, pour mettre en avant la thèse de l’assassinat maquillé. Moins qu’une thèse, c’est plutôt une hypothèse qui ne résiste pas à l’examen, faute de preuves et des mobiles. L’abondante littérature autour de cette disparition ne connaît aucune avancée puisqu’on ne revient que sur les lieux communs et l’exploitation psychologique du public.

Lourd tribut

Et on fait peu cas de considérer Marilyn Monroe comme une héritière d’un passé psychologique familial. Son grand-père et sa grand-mère finirent leurs derniers jours à l’asile. Sa mère, Gladys, employée au laboratoire de Hollywood, fut la proie des délires et connut de fréquents séjours à l’asile. Elle fut une schizophrène dangereuse pour sa propre fille qui échappa un jour à une tentative d’étouffement. Pour être protégée, Marilyn Monroe dût connaître le placement dans une institution et passa par une famille d’accueil. L’oncle de Marilyn Monroe, qui avait également des ennuis de santé mentale, se suicida. Marilyn Monroe, elle-même, connut une vie de fréquents accès à la dépression et fit plusieurs tentatives de suicide. Raison majeure de son divorce avec Arthur Miller, célèbre écrivain dramaturge. Même au moment où elle comptait mettre fin à sa toxicomanie pour un remariage avec lui, Marilyn Monroe est irrégulière sur le plateau de tournage pour raison de santé et, elle se trouvait entourée par un psychiatre et un psychanalyste qui lui prescrivait, chacun, des barbituriques sans concertation.

Enfin, Marilyn Monroe n’est pas la seule à avoir abusé des barbituriques à Hollywood à cette époque. Dans la liste figure les stars comme Errol Flynn, Judy Garland, Tyrone Power, Montgomery Clift, Richard Burton, Elisabeth Taylor…

Quand l’énigme demeure, le bon sens veut qu’on ne privilégie aucune hypothèse. Dans le cas d’espèce, l’hypothèse de suicide est digne d’intérêt. Car le suicide peut être perçu – dans une certaine mesure – comme un assassinat personnel. Et le maquillage peut tenir au sens du théâtralisme et de l’identité factice du concerné.

Enfin, l’histoire de la famille peut apporter ici quelques éclaircissements.

Joseph Anganda

Animateur radio


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