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Gagosian Paris expose des photographies rares prises par Andy Warhol des années 1970 aux années 1980 à Paris – Rain

Publié le 07 août 2022 par Mycamer
ANDY WARHOL Self-Portrait in Fright Wig, 1986 PolaroidANDY WARHOL
Autoportrait en perruque de peur1986
Polaroïd

4 1/4 x 3 3/8 po 10,8 x 8,6 cm
© 2022 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licence ADAGP, Paris, 2022 Photo : Ed Mumford
Avec l’aimable autorisation de Gagosian

Warhol et la mode

«La mode n’était plus ce que vous portiez quelque part; c’était toute la raison d’y aller.

Andy Warhol

Gagosien Paris a inauguré le 3 août une nouvelle exposition de photographies prises par Andy Warhol des années 1970 au milieu des années 1980. Vernissage : jeudi, 8 septembre, 18h-20h ; 9 rue de Castiglione, Paris.

“Prises principalement lors de ses voyages à Paris, les images capturent des personnalités notables du cercle restreint de l’artiste, y compris de nombreux noms clés de la mode, et dépeignent des lieux bien connus de la ville.”

Une vaste collection

Les œuvres se réunissent pour former l’une des plus vastes sélections de photographies de Warhol en mains privées. « Plus connu pour utiliser un appareil photo Polaroid, il a également pris des bandes de photomaton dans les années 1960. Celles-ci sont devenues le matériau source de peintures reflétant sa préoccupation pour la reproduction mécanique, la répétition en série et le retrait de la main de l’artiste.

ANDY WARHOL Café de Flore, 1981ANDY WARHOL Café de Flore1981

Épreuve à la gélatine argentique 8 x 10 po
20,3 × 25,4 cm
© 2022 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licence ADAGP, Paris, 2022 Courtesy Gagosian

Warhol, Paris, la mode et les célébrités

Les photographies de l’exposition Gagosian Paris sont organisées en quatre parties thématiques : Warhol, Paris, Mode et Célébrités. Tirages gélatino-argentiques uniques, autoportraits, vues de rues, d’immeubles, de monuments parisiens et évocations de la scène mode de la capitale… et portraits Polaroid d’acteurs, créateurs et mannequins français et internationaux profitant de leur quart d’heure de gloire.

La section Warhol de l’exposition comprend deux autoportraits qui reflètent la fascination durable de l’artiste pour son image et sa médiation pop-culturelle. Andy Warhol sur la couverture de Façade Magazine (c. 1977) représente une feuille d’estampes de la composition titulaire, qui présente une photographie de 1977 de Joël Le Bon de Warhol avec le mannequin Edwige Belmore, alias la « reine du punk ». Le Polaroid Self-Portrait in Fright Wig (1986) appartient à une série montrant l’artiste arborant une tignasse argentée sauvage de cheveux artificiels qui contraste sa peau pâle avec ses lunettes de soleil et le fond noir de la photo.

ANDY WARHOL Place Vendôme, Paris, v.  1981ANDY WARHOL
Place Vendôme, Paris, ch. 1981

Épreuve à la gélatine argentique 10 x 8 po
25,4 × 20,3 cm
© 2022 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licence ADAGP, Paris, 2022 Courtesy Gagosian

Histoire de la mode parisienne

Le drame et le mystère accablants de la composition anticipent la mort de Warhol quelques mois plus tard, en février 1987. Parmi les nombreuses photographies qui défilent sur le statut de Paris en tant que centre mondial de la mode, on trouve des portraits – certains formels, d’autres plus candides – de designers célèbres, dont Azzedine Alaïa, Jean Paul Gaultier, Hubert de Givenchy et Sonia Rykiel.

Œuvres commandées

Sont également exposées plusieurs photographies commandées par Vogue—dont deux collages multi-plans, James Brown et le modèle (1984) et John Sex, Andre Walker et deux hommes non identifiés (c. 1984) – et des exemples de Polaroids commandés par Warhol, toujours averti en affaires, pour des marques telles que Halston (Des chaussures [1981]) et Levi’s (Blue Jeans [1984]).

Enfin, parmi les sujets étincelants de la section Célébrités de l’exposition figure l’amie intime de Warhol et « reine de la nuit », Régine Zylberberg. Un Polaroid de 1977 montre la légendaire rousse maven du club – elle a créé la toute première discothèque au monde, Chez Régine, à Paris et a été la pionnière de l’utilisation de platines doubles comme outil de flux musical – vêtue d’une robe de soirée sans bretelles et regardant par-dessus son épaule au spectateur avec un œil malicieux.

Paris et la mode
Vernissage : jeudi 8 septembre de 18h à 20h
Du 8 septembre au 12 octobre 2022
9 rue de Castiglione, Paris

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ANDY WARHOL Self-Portrait in Fright Wig, 1986 PolaroidANDY WARHOL
Autoportrait en perruque de peur1986
Polaroïd

4 1/4 x 3 3/8 po 10,8 x 8,6 cm
© 2022 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licence ADAGP, Paris, 2022 Photo : Ed Mumford
Avec l’aimable autorisation de Gagosian

Warhol et la mode

«La mode n’était plus ce que vous portiez quelque part; c’était toute la raison d’y aller.

Andy Warhol

Gagosien Paris a inauguré le 3 août une nouvelle exposition de photographies prises par Andy Warhol des années 1970 au milieu des années 1980. Vernissage : jeudi, 8 septembre, 18h-20h ; 9 rue de Castiglione, Paris.

“Prises principalement lors de ses voyages à Paris, les images capturent des personnalités notables du cercle restreint de l’artiste, y compris de nombreux noms clés de la mode, et dépeignent des lieux bien connus de la ville.”

Une vaste collection

Les œuvres se réunissent pour former l’une des plus vastes sélections de photographies de Warhol en mains privées. « Plus connu pour utiliser un appareil photo Polaroid, il a également pris des bandes de photomaton dans les années 1960. Celles-ci sont devenues le matériau source de peintures reflétant sa préoccupation pour la reproduction mécanique, la répétition en série et le retrait de la main de l’artiste.

ANDY WARHOL Café de Flore, 1981ANDY WARHOL Café de Flore1981

Épreuve à la gélatine argentique 8 x 10 po
20,3 × 25,4 cm
© 2022 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licence ADAGP, Paris, 2022 Courtesy Gagosian

Warhol, Paris, la mode et les célébrités

Les photographies de l’exposition Gagosian Paris sont organisées en quatre parties thématiques : Warhol, Paris, Mode et Célébrités. Tirages gélatino-argentiques uniques, autoportraits, vues de rues, d’immeubles, de monuments parisiens et évocations de la scène mode de la capitale… et portraits Polaroid d’acteurs, créateurs et mannequins français et internationaux profitant de leur quart d’heure de gloire.

La section Warhol de l’exposition comprend deux autoportraits qui reflètent la fascination durable de l’artiste pour son image et sa médiation pop-culturelle. Andy Warhol sur la couverture de Façade Magazine (c. 1977) représente une feuille d’estampes de la composition titulaire, qui présente une photographie de 1977 de Joël Le Bon de Warhol avec le mannequin Edwige Belmore, alias la « reine du punk ». Le Polaroid Self-Portrait in Fright Wig (1986) appartient à une série montrant l’artiste arborant une tignasse argentée sauvage de cheveux artificiels qui contraste sa peau pâle avec ses lunettes de soleil et le fond noir de la photo.

ANDY WARHOL Place Vendôme, Paris, v.  1981ANDY WARHOL
Place Vendôme, Paris, ch. 1981

Épreuve à la gélatine argentique 10 x 8 po
25,4 × 20,3 cm
© 2022 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Licence ADAGP, Paris, 2022 Courtesy Gagosian

Histoire de la mode parisienne

Le drame et le mystère accablants de la composition anticipent la mort de Warhol quelques mois plus tard, en février 1987. Parmi les nombreuses photographies qui défilent sur le statut de Paris en tant que centre mondial de la mode, on trouve des portraits – certains formels, d’autres plus candides – de designers célèbres, dont Azzedine Alaïa, Jean Paul Gaultier, Hubert de Givenchy et Sonia Rykiel.

Œuvres commandées

Sont également exposées plusieurs photographies commandées par Vogue—dont deux collages multi-plans, James Brown et le modèle (1984) et John Sex, Andre Walker et deux hommes non identifiés (c. 1984) – et des exemples de Polaroids commandés par Warhol, toujours averti en affaires, pour des marques telles que Halston (Des chaussures [1981]) et Levi’s (Blue Jeans [1984]).

Enfin, parmi les sujets étincelants de la section Célébrités de l’exposition figure l’amie intime de Warhol et « reine de la nuit », Régine Zylberberg. Un Polaroid de 1977 montre la légendaire rousse maven du club – elle a créé la toute première discothèque au monde, Chez Régine, à Paris et a été la pionnière de l’utilisation de platines doubles comme outil de flux musical – vêtue d’une robe de soirée sans bretelles et regardant par-dessus son épaule au spectateur avec un œil malicieux.

Paris et la mode
Vernissage : jeudi 8 septembre de 18h à 20h
Du 8 septembre au 12 octobre 2022
9 rue de Castiglione, Paris

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