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Nekogahara : le chamouraï à la clochette

Publié le 14 octobre 2022 par Tanja @HaKo_niwA

Nekogahara : le chamouraï à la clochette

Hiroyuki Takei vous connaissez tous, c’est le manga de Shaman King et Butsu zone. En 2015, il se lance dans Nekogahara dans le magazine Shōnen Magazine Edge. Cette série courte comptera au final que cinq tomes. Il aura fallu quelques années avant de la voir ainsi débarquer chez nous. C’est à Pika édition que nous devons cette petit prise de risque.

C’est quoi l’histoire ?

Dans un Japon autrefois ravagé par les guerres civiles, le chamouraï Norachiyo erre désormais sans maître, avec pour seuls compagnons le sabre et la clochette que ce dernier lui a laissés. Et tandis que les “domestiqués” s’enrichissent sous la coupe des êtres humains, lui seul semble encore posséder la fierté qui sied à un vagabond. Mais le passé qu’il pensait avoir laissé derrière lui continue de le hanter et lorsque ses ennemis sortent de l’ombre les uns après les autres, Norachiyo réalise qu’il va devoir user de son sabre s’il veut trouver l’endroit où il pourra enfin reposer en paix…

Nekogahara : le chamouraï à la clochette
© Hiroyuki Takei / Kodansha Ltd.
Chat va ou pas ?

Je n’ai jamais lu Shaman king, ni vu l’anime. Les univers de Hiroyuki Takei me sont totalement inconnu. Pour l’anime Shine On! Bakumatsu Bad Boys, il s’était occuper du design des personnages, mais là non plus ce n’est pas passé. Dans ce dernier cas, il n’y set pas pour grand chose. J’ai eu envie e me pencher sur ce titre principalement parce que je lis presque tous les mangas avec des chats. J’ai même une étiquettes spéciale « Manga et chats ». On ne sait jamais si vous avez envie de vous intéresser à ce genre de titres. Il y a à boire et à manger, et ce n’est pas parce qu’il y a des gentils félins que je vais sauter au plafond et dire c’est génial. Loin de là et j’ai été plusieurs déçue. Rarement car c’était mauvais, mais plutôt parce que ce n’était pas mon genre de récit.

Le guerrier

Est-ce que les récits de samouraï me plaisent ? Pas toujours. Et c’est le cas ici. Je n’ai jamais réussi à entrer dans cet univers. C’est très théâtrale. Je ne sais pas si vous faites ça, mais moi quand je lis un livre ou un manga chaque personnage aura sa voix, sa façon de parler etc. Et sur ce titre j’avais l’impression d’avoir une pièce de théâtre. Pas un mal en soit, sauf que j’avais l’impression que tout était surjoué et peu naturel. Merci mon cerveau.
Alors que les dessins sont carrément classe, j’ai été incapable de m’attacher à Norachiyo. Ce chamouraï balafré et bourru m’a laisser de glace, pourtant j’avais très envie de le connaître et de l’apprécier. Ca ne se commande pas et c’est au final assez personnel. Je pense que les amateurs de l’auteur y retrouveront tout ce qu’ils aiment dans Shaman King et d’autres de ses œuvres. Il ne tient qu’à vous de tenter l’expérience.

Je n’ai malheureusement pas réussi à entrer dans Nekogahara. Mais si vous aimez les récits de samouraï oui les précédents titres de Hiroyuki Takei.

Public : Tout public –  à partir de 14 ans

Service presse

Nekogahara : le chamouraï à la clochette

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