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Bison Hip - The Mid Life Crisis EP

Publié le 16 octobre 2022 par Concerts-Review
Bison Hip - The Mid Life Crisis EP

Bison Hip - The Mid Life Crisis EP

self- released

NoPo

BISON HIP Mid life crisis 2022
Le titre sonne la quarantaine (je suis gentil) mélancolique mais pleine d'humour "Nous sommes arrivés à la fête avec un peu de retard...".
Il a fallu une autre crise imprévue au nom de bière (et qui peut y conduire) pour décider les 4 potes à vivre une nouvelle aventure.
Est-ce le ciel écossais qui rend ses groupes si lumineux dans un style soul blues rock? Hipsway, Texas, Deacon Blue, Del Amitri... Bison Hip, pas nés de la dernière pluie!
Après un premier EP 'Dear Greens and Blues' en mars 2022, ils enchainent cet été avec le présent.
La pochette reprend un patchwork coloré qui laissait deviner un bison sur le premier EP. Ici, une forme de tête enferme des photos de visages, un panneau de signalisation, une rue pavée...
En blanc, plein centre, la transparence des 3 étages de MID LIFE CRISIS est réglée progressivement. Le logo 'Bison Hip' s'en tamponne en bas à gauche, une paire de grosses cornes à plumes sous les fesses.
'Mid life crisis' commence par 'Mid life crisis' et si c'est ça la crise de la quarante-cinquantaine, je veux bien y retourner.
Ce blues lancinant se tortille pareil à un alligator fougueux dans les marécages, méfiez-vous de son coup de dent!
L'instrumentation, serrée et sans esbroufe, offre un écrin à la voix chaude de Paul, si proche du gospel lorsque les choeurs s'emmêlent en ouhouh.
Coup de gueule? Oui, le solo de guitare tranche dans les tripes alors que Steve laisse couler son clavier discret.
Et ce final en tadadadada boum boum/stop/encore classique, si ça c'est pas roots!
Rien à voir avec Bowie, ce 'Low' de là-haut, au balancement lent et délicat, nous fait danser sur une valse bluesy.
La voix, onctueuse, me rappelle, un peu, feu (tout flamme) John Wetton. Multipliée en choeurs, elle mousse en belles bulles qui s'envolent.
La guitare cristalline sonne, toute aussi raffinée, sans trop d'effort, et on se laisse aller, laisse aller (c'est une valse)... une séance de relaxation qui devrait être remboursée par la sécu!
Une nouvelle ondulation sensuelle contamine les hanches, les jambes et la tête et le cou (alouette!), sans préliminaires, Oh, 'Lord, Let Me Be'.
Le rythme, superbement dirigé par la batterie de Malcom, se propage imparablement dans notre corps. Sur le refrain, le ton se durcit.
Une première guitare et la basse tonnante de Graeme se renvoient la balle. Une seconde guitare joue la fille de l'air avec beaucoup de liberté! John sait la faire rugir de plaisir...
Une guitare acoustique, impeccable, installe une ambiance moite dans laquelle se lovent les vocaux. Bad Company passe par là...
Il parait facile ce travail 'We work we work we work one's fingers to the bone' auquel répondent des choeurs chatoyants et pourtant...
Au bout, des hand claps et une grosse caisse viennent rythmer le pénible labeur comme dans les champs de coton.
Popopopopo, oulà, ce démarrage soul(ide) sur un marshmallow mid-tempo tellement bouleversant! Fichtre! Ce doux arpège, tellement harmonieux, chatouille les entrailles. Basse, grosse caisse font battre un coeur amoureux.
J'aimerais être la personne à qui le morceau s'adresse. Le solo de guitare, fluide et exaltant, s'exécute en 2 temps, le 2è permettant à la batterie de claquer plus fort et à l'orgue d'installer un matelas confortable.
L'effervescence fait durer le plaisir jusqu'aux quelques dernières notes de piano feutrées, bercées, en toute fin, par les caresses de guitare sur des voix célestes.
'New town' ou 6'22 de pur bonheur! Les paroles 'Hey baby, new town new place' et la mélodie divine trottent définitivement, en boucle, dans ma tête. Dans quel état j'erre?
De la classe, ils en ont les Ecossais (ce ne sont pas des ptits pois... écossés!) et ils conduisent parfaitement l'auto-dérision, ce qui ne gâche rien : "Nous sommes en train de grimper, même si certains d'entre nous auront peut-être besoin d'un monte-personne pour y parvenir!"
Aucune frime, simplement sincérité et authenticité en toute décontraction... chapeau les papys! Hip hip hip Hourra pour les bisons!
1.Mid Life Crisis 04:00
2.Low 03:59
3.Lord, Let Me Be 04:27
4.The Grafter 03:30
5.New Town 06:22
Written by John Gilmour Smith and Paul Sloway
Produced by John Gilmour Smith
Recorded at Chime Studios Glasgow
Engineered by Ross McGowan
Paul Sloway - Vocals
John Gilmour Smith - Guitar
Steve Radziwonik - Keys
Malcom Button - Drums
Graeme Carswell - Bass


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