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La liberté des Femmes, clé de libération des humains

Publié le 18 octobre 2022 par Meaningfullsite78

Suite à lecture des deux tomes de l’essai « Le deuxième sexe » de Simone de Beauvoir (I Les faits et les mythes, II L’expérience vécue), une seule conclusion m’est venue en tête.

La clé centrale de la libération des humains est le retour à la liberté pour les Femmes.

Nul besoin de revenir sur l’emprisonnement, (parfois doré pour la Bourgeoisie, parfois défendu par les femmes en une sorte de syndrome de Stokholm) induit par le patriarcat millénaire à but esclavagiste envers le deuxième sexe, dans un souci parallèle de contrôler la propriété des biens matériels et financiers.

L’institution du mariage, est même dans les couples les plus harmonieux et libres polluée par cet inconscient collectif et par sa nature même: il s’agit d’un acte de propriété réciproque, visant à garantir l’héritage aux descendants de l’homme.

Si quelques progrès ont eu lieu, il suffit de mentionner les viols perpétrés sur les femmes et les enfants pour se rendre compte que ceux-ci restent dans l’inconscient collectif et trop souvent dans les faits une des propriétés de l’homme en position de pouvoir, au même titre que sa voiture, sa maison ou son compte en banque.

Je ne parle pas des individus masculins (sauf quelques-uns détruits par leur éducation, début de vie etc…), je parle de l’inconscient humain dans la globalité. Même si un certain nombre de femmes vivent de nos jours librement, notamment dans les pays occidentaux, leur inconscient est encore pollué par ces millénaires d’esclavagisme, sans qu’elles le sachent. Du côté des hommes, puisque l’on porte tous en nous deux polarités, il y a à l’intérieur d’eux une partie féminine enfermée, blessée, polluée, qui demande une guérison telle que les femmes elles-mêmes doivent la mener. Ces profondes blessures de l’inconscient sont bien là, même si selon le principe de l’inconscient on n’y a pas accès d’emblée.

Je ne m’étendrai pas non plus sur la situation dans des pays non occidentaux qui alimentent au fur et à mesure des jours les mémoires de traumatismes et mémoires négatives: personnelles, transgénérationnelles, et collectives. Les hommes par milliards ont été et sont les premières victimes des guerres.

QUE SE PASSERAIT IL SI LES FEMMES ÉTAIENT CONSCIEMMENT ET INCONSCIEMMENT AFFRANCHIES?

  1. Les femmes seraient des êtres humains entières, et non bridées par les blessures millénaires. Plus de comportements victimaires, culpabilisants, résignés, souffrants. Une grande partie de la féminité est en sommeil chez beaucoup (accès aux plans immatériels, médiumnité, par exemple…). La créativité serait alors mise au service de l’humanité par leur côté yang.
  2. Les hommes pourraient eux aussi accéder à la guérison de leur part féminine interne: sensibilité refoulée pendant des siècles et millénaires…par exemple. Cela impliquerait tout naturellement une chute des comportements agressifs voire violents chez ceux qui y sont enclins par ces blessures internes.
  3. Les couples deviendraient non possessifs, universels (ou sacrés pour les personnes à qui cela parle), détendus, communicants, équitables et aimants. Les rencontres se feraient par attraction d’âmes, et pas par obligation de répondre aux normes sociétales par le mariage, l’union ou la procréation avec le premier venu ou un « bon parti ». Par notre entièreté et non par écho de nos blessures égotiques. La sexualité sacrée, énergétique, serait découverte par le plus grand nombre, loin des pollutions actuelles. Unions libres aussi dans le sens où être célibataire serait un choix respecté.
  4. Les enfants ne seraient plus élevés par des prisonnières et leur geôliers. Une femme non libre ne peut que difficilement éduquer ses enfants dans la liberté d’être et dans la joie et la bonne humeur…
  5. Les problématiques mondiales (écologie: violence faite à la Terre à l’image de la femme) et les conflits (révélateurs de conflits égotiques internes chez les humains: peur, blessures de l’ego, inconscience de l’être profond), se calmeraient.

On n’y est vraiment pas. Mais la société en train de s’effondrer est un signe que nous sommes en chemin.

Portons l’attention sur tous ces schémas inconscients que l’on porte en nous et qu’on peut défaire par un travail d’individuation et d’éveil.

Pour les femmes, un seul mot d’ordre: n’oubliez pas que vous êtes libres d’être vous-mêmes.

Le jour où je publie cet article, Aurélie du fil d’or transmet une canalisation quasi identique :))


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