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Les seuils de pauvreté et d’indigence souffrent plus que les prix tout seuls [Actu]

Publié le 20 octobre 2022 par Jyj9icx6

Les seuils de pauvreté et d’indigence souffrent plus que les prix tout seuls [Actu]

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En septembre, les deux paniers qui permettent à l’INDEC de mesurer les taux de pauvreté et d’indigence dans la région de Buenos Aires accusent le même taux d’augmentation : 7,1 %, soit presque un point au-dessus du taux de l’inflation moyenne générale dans toute l’Argentine. C’est très rare. La plupart du temps, le chiffre se situe légèrement en-dessous de celui de l’inflation mensuelle, grâce aux différentes mesures de maintien des prix négociées entre les pouvoirs publics, les producteurs et la grande distribution et au jeu des promotions dans les grandes enseignes.

Les seuils de pauvreté et d’indigence souffrent plus que les prix tout seuls [Actu]

C'est discret mais c'est là !
Le chiffre de 128.214 en rouge, en bas, à gauche
C'est l'un des revenus minimum calculé par le journal
après la publication des données officielles par l'INDEC
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En septembre dernier pourtant, les deux paniers, celui qui regroupe des produits alimentaires et définit le seuil d’indigence, et celui auquel s’ajoutent différents services indispensables pour correspondre au seuil de pauvreté, indiquent des niveaux interannuels, sur 12 mois glissants, dépassant là encore les niveaux homologues correspondant à l’inflation. Celle-ci était en effet estimée à 83 % d’octobre 21 à septembre dernier tandis que, alors que le seuil de pauvreté n’a, si l’on ose dire, augmenté que de 81,8 points, le seuil d’indigence cumule pour sa part 89 points sur la même période.

Les seuils de pauvreté et d’indigence souffrent plus que les prix tout seuls [Actu]

Là aussi, le thème est abordé avec discrétion
en bas, à gauche, mais cette fois-ci en bleu !
"Le panier alimentaire renversé" titre Página/12
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De manière cohérente à ce que l’INDEC avait repéré en ce qui concerne l’inflation, c’est donc bien l’alimentation qui provoque cette hausse des deux seuils.

Les deux graphiques proposés par l’institut des statistiques montrent clairement ce saut au mois de septembre au sein d’une courbe exponentielle. Catastrophique pour les plus des 35 % de la population qui sont sans doute concernés par ces réalités économiques.

© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com

Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12
lire l’article de La Prensa
lire l’article de Clarínlire l’article de La Naciónlire le rapport complet de l’INDEC, téléchargeable en format pdf.

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