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Critiques Séries : American Gigolo. Saison 1. Episodes 7 et 8 (season finale)

Publié le 29 octobre 2022 par Delromainzika @cabreakingnews
Critiques Séries : American Gigolo. Saison 1. Episodes 7 et 8 (season finale)

American Gigolo // Saison 1. Episodes 7 et 8. Atomic / East of Eden.

En déliant un peu mieux son récit dans ces deux derniers épisodes, American Gigolo parvient à parvenir à une conclusion plus satisfaisante que celle que j'avais en tête. Ce qui me rassure avec " Atomic " c'est que American Gigolo parvient enfin à donner un sens à toutes les intrigues alors qu'elles s'entrecroisent. Il est pas trop tôt ! Mais la vie passée de ses personnages est finalement l'une des choses les plus ennuyeuses de American Gigolo. La série ne maîtrise pas assez bien sa mécanique narrative autour du passé de son héros et des personnages principaux. On peut donc passer du coq à l'âne et le rythme lancinant de ces flashbacks n'aide pas vraiment. Si la psyché des personnages reste un élément qui permet aussi de s'attacher à eux et d'en découvrir plus sur eux, leur passé ne devrait pas prendre autant de place. Je comprends pourquoi le passé est aussi important dans American Gigolo puisque cela fait aussi un lien avec ce qui se passe dans le présent.

Julian Kaye a perdu 15 ans de sa vie en prison à cause d'un crime qu'il n'a pas commis. Il n'a pas eu le temps de s'ajuster à sa propre réalité maintenant sorti de prison qu'il a dû retourner derrière les barreaux. C'était d'ailleurs une idée à la fois bonne et mal exploitée par le récit. C'est dommage de gâcher autant le talent de Jon Bernthal avec des dialogues confus, des séquences certes léchées visuellement mais qui n'ont pas d'impact narratif. C'est souvent tellement flou et mal fagoté que l'on se retrouve avec des bribes intéressantes au milieu d'une flaque de choses inutiles. Ce n'est pas comme si je n'avais pas été habitué à ça avec le créateur de American Gigolo. Lors des dernières saisons de Ray Donovan (et le film y compris) c'était redondant, ennuyeux et surtout on sentait qu'il n'y avait plus de matière. Le film original dont American Gigolo est adaptée était suffisamment fort car sur la durée il ne cherchait pas à s'attarder sur des éléments ennuyeux.

Il allait droit au but. American Gigolo prend des chemins sinueux, très étranges. Je comprends que le but ici est de nous plonger dans les traumatismes et la douleur du héros mais c'est fait de façon tellement fade et morne que cela n'a pas vraiment d'impact. Dès le début, " Atomic " veut nous révéler des choses tout en offrant de nouvelles perspectives pour installer la fin de la saison. Dans " East of Eden ", peu de choses sont surprenantes. Julian retrouve Colin et c'est bien l'une des rares choses intéressantes dans cet épisode. Si American Gigolo parvient tout de même à conclure une partie du récit lancé cette saison, il y a encore quelques éléments qui restent en suspend. Probablement car les scénaristes ont envie de préparer une saison 2. Les affaires dans American Gigolo sont très simples mais en même temps de vrais sacs de noeuds. Fort heureusement que Julian avait Sunday dans les parages. Elle permet à la fin de la saison d'avancer.

Au fond, American Gigolo ne renouvelle rien. Cette première saison est une véritable déception qui m'a laissé un peu de marbre. Je ne sais pas ce que la série voulait faire sur la longueur mais le résultat est assez décevant si celui-ci est pris dans sa globalité. C'est un peu comme un mauvais spin off de Ray Donovan.

Note : 6.5/10 et 5/10. En bref, une fin un peu plus réussite que la plupart des épisodes de cette saison mais ce n'est pas pour autant brillant non plus.

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