Tlaloc | L’histoire aujourd’hui

Vase à effigie Tlāloc en céramique trouvé au Templo Mayor, Tenochtitlan, Mexique, vers 1440-70. Images Bridgeman.

Tlāloc est un dieu pan-mésoaméricain de la pluie et de la fertilité terrestre. Principalement reconnue comme une divinité principale des Aztèques (ou Mexicas), les civilisations zapotèques et mayas antérieures adoraient un dieu similaire de la pluie et de la fertilité, connu respectivement sous le nom de Cocijo et Chaac. Pour les Aztèques, Tlāloc était «l’incarnation vivante de la terre». Il est toujours vénéré par plusieurs communautés indigènes mexicaines.

Bien que le culte de Tlāloc ait prospéré pendant la période post-classique de la Méso-Amérique (900-1521), on pense qu’il a d’abord été vénéré dans l’ancienne cité-état (altépetl) de Teotihuacan dans la vallée de Mexico. Teotihuacan a été fondée vers 100 av. J.-C. et est célèbre pour ses temples pyramidaux, au sommet desquels des sacrifices étaient consentis lors de cérémonies religieuses hautement ritualisées. Selon l’historien Philip P. Arnold, environ la moitié d’entre eux étaient dédiés à Tlāloc.

Iconographiquement, les principales caractéristiques de Tlāloc sont des yeux exophtalmiques circulaires, une lèvre supérieure incurvée et des dents à crocs proéminentes, ressemblant à celles d’un jaguar ; plusieurs crânes de jaguar ont été trouvés dans des sanctuaires dédiés à Tlāloc. Ses attributs essentiels sont un éclair, ressemblant souvent à un serpent, tenu dans une main et un vase à effigie duquel il verse de l’eau dans l’autre. Un tel navire, datant du 15ème siècle, est montré ici. Il a été trouvé au Templo Mayor à t, qui forme aujourd’hui le centre historique de Mexico.

L’interdépendance de l’univers est essentielle pour comprendre l’importance de Tlāloc (cenahuac), dans laquelle la terre était considérée comme une masse terrestre complètement entourée d’eau. Les caractéristiques topologiques, telles que les montagnes, étaient considérées comme des réceptacles géants et les océans étaient des eaux célestes, qui s’étendaient verticalement pour se rencontrer et se confondre avec le ciel. Le rôle de Tlāloc était de contrôler et de diriger les eaux de la terre, garantissant ainsi une récolte abondante. Bien que des centaines de vaisseaux, d’images à fresque et de sculptures portant certaines des caractéristiques et attributs de Tlāloc aient été fouillés, on pense maintenant que beaucoup représentent en fait d’autres divinités du vaste panthéon des dieux mésoaméricains. Ceux-ci incluent l’époux de Tlāloc, Chalchiuhtlicue, associé aux rivières, aux mers, aux tempêtes et à l’accouchement, et les Tlalogues, ou « nains de pluie », qui représentaient les conditions climatiques telles que la foudre, le grésil et la neige.

Parutions:

Sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national (Shaanxi).,Cliquer ICI.

Sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national (Liaoning).,L’article de presse.

Ieni-Kale.,A lire ici.

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