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Critiques Séries : American Horror Story: NYC. Saison 11. Episodes 5 et 6.

Publié le 04 novembre 2022 par Delromainzika @cabreakingnews
Critiques Séries : American Horror Story: NYC. Saison 11. Episodes 5 et 6. Critiques Séries : American Horror Story: NYC. Saison 11. Episodes 5 et 6.

American Horror Story: NYC // Saison 11. Episodes 5 et 6. Bad Fortune / The Body.

Cette saison 11 de American Horror Story est assez étrange. D'un côté elle est une très belle incursion dans le monde gay des années 80 à New York mais d'un autre côté, je cherche encore ce que la série veut réellement nous raconter de percutant. Ce n'est pas en faisant un enchainement de séquences gores que le récit va réellement surprendre son spectateur. La fin de " Bad Fortune " nous offre une séquence où un tueur en série digne d'un mauvais épisode de la saison 6 d'Esprits Criminels s'amuse au torture-porn. L'horreur dans American Horror Story: NYC a plusieurs formes. Il y a des tueurs en série mais aussi le spectre du VIH qui continue de devenir problématique. " Bad Fortune " passe presque la moitié de son temps autour d'une diseuse de bonne aventure qui, en tirant les cartes des homosexuels de New York, tire la carte " mort " à chaque fois. Il ne se passe pas grand chose de plus dans cet épisode et c'est justement ça le problème de American Horror Story: NYC depuis quelques temps.

Ce que je peux tout de même dire sur American Horror Story: NYC c'est que ce n'est pas vraiment une saison de American Horror Story. Il n'y a rien, en dehors du générique qui parvient à nous faire ressentir cela. J'apprécie que American Horror Story: NYC sorte de la mécanique usuelle de la série afin de faire une proposition différente. C'est à la fois une critique et un compliment que l'on pourrait faire à la série. En diffusant deux épisodes par semaine, la série nous implique d'évaluer deux épisodes à la fois chaque semaine ce qui permet tout de même de cerner un peu mieux les personnages et de s'imprégner autrement de l'univers. Certains épisodes sont plus les aventures d'un thriller criminel, où quelque chose de mauvais va se passer (le feu dans l'épisode 3 et le meurtre de Barbara dans l'épisode 5). Mais ce n'est pas effrayant en tant que tel. Surtout quand on compare cette saison aux autres saisons de la série. American Horror Story a déjà été bien plus gore par le passé.

La mort de Barbara dans l'épisode 5 est presque un non-évènement. J'aurais bien aimé que l'on prenne plus de temps pour voir Big Daddy pénétrer la maison et créer quelque chose. Le second épisode se concentre donc sur le Mai Tai Killer afin de comprendre aussi ses motivations. On comprend donc qu'il construit un monstre a la Frankenstein, composé de parties de corps gays afin d'envoyer un message à la ville de New York sur son hypocrisie en disant qu'elle est accueillante pour les communautés LGBTQ+. C'est assez simpliste, pas forcément brillant, mais cela a le mérite d'apporter quelque chose. Il y a pas mal de choses à apprécier dans cette saison de American Horror Story mais le spectre du VIH qui continue de se développer est presque ce qu'il y a de plus intéressant mais la série n'y passe pas suffisamment de temps. Les tâches sur les corps de Gino ou encore Patrick permettent de réaliser qu'ils sont contaminés. En dehors de l'épisode 5, l'épisode 6 se concentre sur d'autres éléments, quitte parfois à nous égarer.

Le passé de Patrick de son côté refait surface et nous délivre quelque chose d'assez surprenant. Je ne m'attendais pas du tout à ce que Patrick et Sam se connaissent bien avant tout ce qui s'est passé. Ils ont passé une nuit de folie sous cocaïne et ont tué sans faire exprès un jeune garçon. Je m'attendais à ce que Henry refasse surface à un moment donné puisque l'on n'a pas Denis O'Hare dans une série pour ne rien en faire mais c'est donc une occasion rêvée de faire revenir le personnage. Ce dernier c'est un peu l'ange gardien de la communauté, qui cache les corps et qui sort tout le monde de ses problèmes. Mais Henry est aussi lié à Mr Whitely, le tueur que l'on nous présente depuis quelques semaines maintenant. Ce n'est pas assez effrayant pour devenir mémorable mais cela reste assez palpitant dans cet épisode pour nous apporter enfin quelque chose. Visuellement, American Horror Story: NYC continue d'être assez percutante pour nous offrir un spectacle proche des thrillers policiers des années 80 avec la scène la plus " American Horror Story " de toute : celle de la petite fête sur Fire Island.

Note : 6/10. En bref, deux épisodes qui passent parfois trop de temps sur des éléments pas très digestes mais qui parviennent à créer une ambiance qui vaut malgré tout le coup d'oeil.

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