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"Cette Nuit qui fut le jour", deuxième roman de Thierry Fresne, présenté au Salon L'Autre Livre les 26, 27 et 28 novembre

Publié le 21 novembre 2021 par Irmavep69

 

L’étrange appel que reçoit, un soir d’été, Thibault, trentenaire romantique et mélomane en quête d’absolu, l’intrigue avant de le bouleverser.                                      Qui est cette inconnue avec laquelle il converse durant de longues heures ? Comment peut-elle prétendre le connaître autant que lui-même ? D’où lui vient l’impression d’entendre son double ? Sera-t-elle son Isolde, passionnément sublimée par la musique de Wagner, celle qui lui permettra de vivre l’amour sur les cimes ?                « Aimer, oui, mais comment satisfaire cette soif inextinguible d’absolu qui confi ne à l’impossible dès lors que la perfection n’est pas de ce monde ? Il sentait qu’il touchait là, une fois de plus, à la raison d’être de Tristan, cette consolation suprême face à l’insuffisance de la vie. »  « Il était catastrophé que son époque eût perdu cette ingénuité du cœur et pût se moquer de ceux qui s’émeuvent d’un rien. […] Ses souvenirs étaient source d’émotions intenses et de mélancolies abyssales. Il voyait dans le romantisme, bien avant un mouvement littéraire et artistique, une disposition de l’âme à ressentir intensément le tragique de la vie. »

   

                 Ce magnifique roman traite de l’impossible amour absolu. Il évoque la splendide légende de Tristan et Yseult et notamment l’opéra éponyme de Richard Wagner…

La légende celtique de Tristan et Iseult

Cette légende majeure a connu une large diffusion dans toute l’Europe. 

Nous ne connaissons pas l’ouvrage original qui la présente dans son ensemble. Aussi est-ce à partir de fragments de textes en versions scandinave, anglaise, allemande, française, italienne qu’à pu être reconstitué « Le Roman de Tristan et Iseult ».

Deux versions, à peu près concomitantes, sont écrites dans la seconde moitié du XIIème siècle, sans doute inspirées d’un roman antérieur.                                                          L’une, due à Béroul, que l’on dit « jongleur », est une version semble-t-il plus proche de la version primitive et des Chansons de Geste, et dont il nous est parvenu environ 3000 vers.

L’autre, dont Thomas d’Angleterre est l’auteur, est destinée à une société plus raffinée celle de la cour d’Aliénor d’Aquitaine. Son roman, dont nous connaissons également 3000 vers environ, propose une trame dramatique élaborée, une                                     

recherche du pathétique et développe le pathétique des                                            personnages, Iseult et Tristan en particulier qui, obsédés par leur passion                        contrariée, ne peuvent trouver la paix que dans la mort. Dans ce roman, l’Amour s’impose aux deux amants, malgré leurs raisons et leurs volontés, au-delà des évènements qui les séparent, voire les opposent.                                                                                       

Cette fatalité tragique s’impose à eux et mêle l’amertume à leur bonheur défendu, consommé.

Cette passion irrésistible, profondément humaine, est due à un philtre magique, support symbolique qui rend inéluctable cette passion, qui les unit dans la vie et dans la mort, pour une durée de trois ans chez Béroul, éternellement chez Thomas d’Angleterre.

Le scénario
Tristan de Loonois, est un orphelin, élevé en véritable chevalier par l’écuyer Gorneval.     

Il est le neveu du roi Marc de Cornouailles qui l’accueille à sa cour. À peine arrivé, il tue en duel le géant irlandais Morholt, venu exiger de la part de son roi, le tribut de 300 garçons et 300 filles destinés à nourrir un terrible dragon.

Dans ce rude combat, Tristan est blessé par l’épée empoisonnée de Morholt. Les blessures s’enveniment et dégagent une puanteur annonçant la fin funeste du héros. Tristan s’abandonne à la mer, allongé dans une barque parée.

Les courants le portent jusqu’aux côtes d’Irlande où il est recueilli par la reine d’Irlande, sœur de Morholt, et par sa fille, Iseult la Blonde. Craignant d’être reconnu comme l’assassin de Morholt, il retourne en Cornouailles.

 A la cour du roi Marc, Tristan paraît peu à peu destiné à             succéder au roi qui n’a pas d’enfants. Mais les barons jaloux,                 imposent au roi de prendre femme. Le roi Marc décide de                     choisir pour épouse la femme à qui appartient le cheveu d’or                 que lui ont apporté deux hirondelles.

 Se souvenant d’Iseult la Blonde, Tristan, qui veut se laver du                 soupçon des barons, décide de partir la quérir pour son roi. Déguisé   en marchand, Tristan débarque en Irlande et affronte le dragon qui     dévore les jeunes filles. Il lui tranche la langue et la glisse sous ses   vêtements puis tombe aussitôt évanoui à son contact. 

 Sur ce, le Sénéchal du Palais, réputé pour sa   couardise, trouve la dépouille du dragon et voit là,   la possibilité d’épouser Iseult la Blonde dont la   main est promise au chevalier qui tuera le dragon.   Il lui tranche la tête et la rapporte triomphant à la   cour du roi Marc.                                                 Mais Iseult trouve Tristan évanoui ainsi que la   langue du dragon. Elle guérit Tristan une nouvelle   fois. Mais observant son épée, elle remarque   qu’elle est ébréchée et que l’éclat retrouvé dans le corps de son frère correspond à l'entaille de l’épée.

Alors qu’elle va lui enfoncer l’épée dans le corps tandis qu’il prend son bain,Tristan lui parle tranquillement et fait appel à la raison. Séduite, Iseult l’épargne, espérant qu’il demande sa main. Mais Tristan obtient la main d’Iseult pour le roi Marc. La déception d’Iseult est immense et c’est résignée qu’elle s’embarque pour la Cornouailles.

 Sur la nef du retour, Tristan et Iseult, boivent par erreur le philtre         d’amour (éternel chez Thomas d’Angleterre), préparé pour unir Iseult   au roi Marc, son futur époux.
Tristan et Iseult sont définitivement unis l’un à l’autre et, bien qu’ils       luttent contre leur passion, ils se rencontrent et s’aiment.

 Alerté par les barons jaloux, le roi Marc les surprend et les condamne   au bûcher.

 Tristan, parvient à s’échapper, délivre Iseult                                     

et se réfugient, en   compagnie de l’écuyer               Gorneval, dans la forêt du Morois.

 Durant trois ans, ils vivent une vie sauvage            et misérable, et goûtent les bonheurs de l’amour.
Au cours d’une partie de chasse, le roi Marc les surprend endormis, leur fait grâce            et leur laisse des témoignages de son passage. Les deux amants décident de se séparer    et Tristan s’exile.
Iseult pense sans arrêt à Tristan tandis qu’il use de multiples subterfuges pour la croiser    et lui laisser le symbole de leur amour, une branche de coudrier enlacée d’un brin de chèvrefeuille (cf. le Lai du Chèvrefeuille de Marie de France).
De nouveau blessé par une arme empoisonnée, Tristan envoie Kaherdin son beau-frère chercher la reine. La couleur de la voile dira si Iseult est à bord de la nef en retour. Au final les deux amants seront réunis dans la mort.
A suivre….                                                                                                                     Desmodus 1er


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