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Bilan 2022 : Ces dix joueuses qui ont le plus progressé cette année

Publié le 07 décembre 2022 par Francky
Bilan 2022 : Ces dix joueuses qui ont le plus progressé cette année
Le bilan de la saison 2022 qui avait commencé ici (et qui s'était poursuivi de façon plus originale sur les plus belles tenues portées sur les courts par les joueuses de la WTA, voir cet article) s'achève avec la liste des dix professionnelles ayant enregistré la progression la plus intéressante cette année en terme de résultats. Les retrouvera-t-on dans les sommets du classement en 2023 ? Faisons le point :
Veronika Kudermetova, Russie, 25 ans :
C'est sans doute la progression la plus inattendue de l'année. Classée trente-et-unième alors que débutait la tournée australe, elle s'est d'abord hissée en finale du tournoi de Melbourne Summer Set I (battue par Simona Halep), avant de récidiver au tournoi WTA 1000 de Dubaï, ce qui lui permettait alors d'intégrer le top 30. Très constante et généreuse dans l'effort, elle enchaînait un quart de finale à Indian Wells, puis un huitième de finale à Miami et encore une finale à Istanbul (WTA 250) où elle s'inclinait contre sa jeune compatriote Anastasia Potapova. Quart de finaliste à Roland Garros, avec des victoires sur Paula Badosa et Madison Keys, demi-finaliste à San José (WTA 500), Tokyo et Monastir, elle terminait l'année sans titre mais, tout prêt de se qualifier pour les WTA Finals. Elle est toujours à la recherche d'un second titre après son succès au tournoi WTA 500 de Charleston en 2021. 
Beatriz Haddad Maia, Brésil, 26 ans :
Quarante-huitième mondiale après Roland Garros, la native de Sao Paulo a soudainement accéléré pour finir aux portes du top 10 grâce à un enchaînement de victoires assez impressionnant. Ainsi, sa saison sur herbe fut incroyable avec deux tournois WTA 250 remportés successivement à Nottingham et Birmingham (Maria Sakkari, Petra Kvitova et Simona Halep figurant parmi ses victimes), suivi d'une demi-finale en WTA 500 à Eastbourne. Elle ne s'est pas arrêtée en si bon chemin puisqu'on la retrouva au cœur de l'été en finale de l'Open du Canada, à Toronto, où elle fut stoppée par Halep après avoir battu coup sur coup Iga Swiatek, Belinda Bencic et Karolina Pliskova. Voilà une année bien remplie pour la brésilienne.
Jelena Ostapenko, Lettonie, 25 ans :
Les efforts amorcés en 2021 ont commencé à payer pour la lauréate de Roland Garros 2017 qui, malgré quelques kilos en trop, a signé de bonnes performances cette année, notamment un petit chef-d'œuvre à Dubaï (WTA 1000) où elle s'est imposée avec brio en écartant Kenin, Swiatek, Kvitova, Halep et Kudermetova. Elle se hisse ensuite jusqu'en demi-finales à Doha (WTA 500), repasse sous les radars lors de la saison sur terre battue, réapparaît sur herbe avec une finale à Eastbourne et un huitième de finale à Wimbledon, s'éclipse durant la tournée nord-américaine et enfin, s'impose en finale du tournoi WTA 250 de Séoul. Pas la plus régulière des années mais, une récompense au bout de l'effort avec un rang de dix-huitième mondiale. 
Qinwen Zheng (photo ci-dessus), Chine, 20 ans :
Elle est pour beaucoup d'observateurs la révélation de l'année, surtout depuis sa spectaculaire percée à Roland Garros où elle atteignait les huitièmes de finales avec, au passage un succès retentissant au second tour contre Simona Halep. Si elle fut un peu moins régulière par la suite, elle s'octroya néanmoins une victoire en WTA 125 à Valence, sur terre battue, à laquelle on peut ajouter une finale en WTA 500 à Tokyo, qu'elle a perdu contre la russe Liudmila Samsonova (elle écarta de sa route Paula Badosa et Veronika Kudermetova). La future numéro une asiatique aura son mot à dire l'année prochaine.
Bernarda Pera, États-Unis, 28 ans :
Progression très inattendue pour cette native de Zadar, en Croatie, naturalisée américaine depuis 2013. Son tour de force se situe en été lorsqu'elle enchaîne une remarquable série de seize victoires consécutives (qualifications comprises), remportant ainsi deux tournois WTA 250 à la suite, à Budapest et Hambourg, avant de parvenir en finale du tournoi WTA 125 de Concord, tout ça entre le 11 juillet et le 14 août. Du bel ouvrage qui lui permet d'être aujourd'hui dans le top 50 alors qu'elle était arrivée à l'Open d'Australie en étant au-delà de la centième place.
Mayar Sherif, Egypte, 26 ans :
L'Afrique du nord n'a pas brillé que grâce à la tunisienne Ons Jabeur. La joueuse native du Caire s'est amusée sur ocre en gagnant en WTA 125 à Marbella, Karlsruhe et Colina, sans oublier ce qui est à ce jour sa plus belle victoire, celle acquise au tournoi de Parme en WTA 250 où elle dompte Maria Sakkari en finale. On attend de la voir plus tranchante dans les gros tournois avec à la clef, pourquoi pas, une accession dans le top 30.
Linda Fruhvirtova, République Tchèque, 17 ans :
C'est sans doute l'une des progressions les plus impressionnantes qu'on ait pu voir cette année. Classée au-delà de la trois-centième place en février dernier, la voici désormais aux portes du top 70. Deux faits marquants se sont produits. D'abord sa percée au tournoi WTA 1000 de Miami où elle écœure Elise Mertens et Victoria Azarenka avant de tomber en huitième de finales contre Paula Badosa puis, ce qui restera son plus grand accomplissement cette année, sa victoire au tournoi WTA 250 de Chennai, en Inde, alors qu'à peine trois semaines auparavant elle atteignait le second tour de l'US Open après être sortie des qualifications. Pendant ce temps-là, sa petite sœur de quinze ans, Brenda, semait le chaos sur le circuit ITF.
Camila Osorio, Colombie, 20 ans :
Après une année 2021 idyllique, qui la vit remporter le tournoi WTA 250 de Bogota, sur ses terres (bien qu'elle soit née plus au nord, à Cucuta), elle est rentrée dans le rang cette année, enregistrant néanmoins quelques résultats encourageants, notamment une finale à Monterrey (WTA 250) perdue deux manches à une contre la canadienne Leylah Fernandez. Elle acheva ensuite la saison par deux quarts de finales en WTA 125 à Tampico et Midland. Bien qu'elle ait rétrogradé au classement, on sent chez elle un tempérament et une explosivité qui pourraient bien lui permettre de retrouver le top 30. Il y avait bien longtemps qu'on n'avait pas vu une joueuse colombienne à pareil fait (Fabiola Zuluaga fut seizième mondiale en 2005).
Linda Noskova, République Tchèque, 18 ans :
Tout au long de l'année, elle a jonglé habilement entre le circuit ITF et le circuit WTA pour acquérir de l'expérience. Une méthode qui a porté ses fruits puisqu'elle atteignit en août le quatre-vingt-septième rang mondial, fracassant ainsi les portes du top 100, avec en point d'orgue une demi-finale à Prague (WTA 250) où elle écarta notamment la française Alizé Cornet, sa première victoire sur une joueuse top 50. Cela annonce de belles choses pour 2023.
Alycia Parks, États-Unis, 21 ans :
C'est l'éclosion tardive d'une joueuse bourrée de talent. Sa fin de saison surtout est une pièce de choix avec un quart de finale au tournoi WTA 500 d'Ostrava en étant issue des qualifications (elle y domine Karolina Pliskova et Maria Sakkari) puis, très récemment, sa victoire à l'Open d'Andorre en WTA 125, la plus belle à ce jour. Résultat des courses : elle a fait son entrée dans le top 100 alors qu'elle avait commencé l'année autour de la 210ème place.
Crédit photo : Getty Images.

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