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Princess Chelsea - Everything is going to be Alright

Publié le 09 décembre 2022 par Toto
Princess Chelsea - Everything is going to be Alright
Le groupe néo-zélandais The Brunettes fut, à cheval entre les années 90 et 2000, un des meilleurs représentants de la twee pop. La twee pop, c'est cette pop ultra mélodique, un peu niaise, premier degré, cette pop maladroite, pleine de bons sentiments mais qui cache souvent un mal être et correspond au quotidien de bons nombres d'adolescents ou plutôt d'adulescents mal dans leur peau, à la vie amoureuse tourmentée. La formation s'est séparée et leurs membres continuent maintenant des carrières solo. Jonathan Bree en fut. Son disque "Sleepwalking" fut mon disque de l'année 2018. Chelsea Nikkel, alias Princess Chelsea en fut aussi. En 2022, elle a sorti comme son ex-acolyte un album de rupture, "Everything is going to be alright", paru sur le label Lil Chief Records tenu par Bree lui-même. Et c'est sans doute ce qu'elle a fait de mieux. Sous ses atours jolis et mignons, sa musique cache une profonde mélancolie, un chagrin inconsolable. Princess Chelsea - Everything is going to be Alright
Le titre même du disque est une manière de se rassurer, de se dire que malgré tout la vie va continuer, qu'il y aura encore des lendemains qui chantent. "The Forest" est une tentative de fuite, loin du monde, des gens, une envie d'ailleurs, un cri, une détresse magnifiquement mise en musique."So I run through the forest. And I run through the hills. Yeah I run through the forest. And I run 'til I feel good". On ne peut s'empêcher de faire le lien avec le morceau culte des Cure même si ici, la tristesse n'est pas contenue. On y entrevoit une issue possible. Derrière les grosses guitares. Parce que la tristesse a un nom, un visage, elle est matérialisable. Ce disque est passé inaperçu et pourtant, c'est déjà un de mes préférés de l'année. Pour ses mélodies accrocheuses, ses textes parfois mielleux mais toujours justes. C'est devenu en quelques jours une drogue, m'incitant insidieusement à y revenir encore et encore et engendrant un manque immédiat dans le cas contraire. Merci au précieux "dealer" Benjamin Berton dont je suis assidument les recommandations musicales.    




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