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Ceux qu’il nous faut retrouver, Joan He

Par Maliae
Ceux qu’il nous faut retrouver, Joan He

Résumé : Piégée sur une île déserte depuis trois ans avec pour seule compagnie une petite androïde, Cee ne se rappelle plus rien de sa vie d’avant. Rien… si ce n’est qu’elle a une sœur qui l’attend là-bas, quelque part de l’autre côté de l’océan. Elle le sent dans la moelle de ses os : il lui faut à tout prix échapper à cette île pour aller la retrouver. Mais comment ?
Un monde plus loin, Kasey Mizuhara vit dans une cité dans les nuages, conçue pour protéger l’humanité des désastres naturels qui se succèdent sur terre. Fille des deux fondateurs de la ville flottante, elle pleure la disparition de sa sœur Celia, adorée de tous, fascinée par le monde extérieur, qui a pris trois mois plus tôt un bateau et mis le cap vers le large, sans plus jamais donner signe de vie. Mais soudain, un matin, la présence de Celia est repérée quelque part en ville. Kasey s’enfonce dans les entrailles du monstre, bien décidée à percer les secrets de son aînée – il faut dire qu’elle n’en manquait pas – pour pouvoir enfin la serrer de nouveau dans ses bras.
L’un des page-turners les plus tordus, surprenants et fascinants que vous lirez cette année, Ceux qu’il nous faut retrouver est un subtil mélange de Lost et Black Mirror qui a valu à son autrice une place sur les listes de best-sellers du New York Times dès sa sortie. C’est aussi une extraordinaire déclaration d’amour entre sœurs, à l’écriture magnifique, qui vous prendra par surprise, encore et encore, à chaque détour du chemin.

Avis : C’est un gros moui et un abandon. Pourtant l’idée était là, l’originalité aussi, une histoire entre sœurs j’étais preneuse. D’abord, on a Cee, échouée sur une île déserte, qui cherche à tout prix à la quitter pour retrouver sa sœur car elle sait qu’elle l’attend quelque part. Ensuite on a Kasey qui vit dans une écho-citée, dans un monde apocalyptique ou le monde est en train de disparaître à cause des catastrophes écologiques – très d’actualité donc. Kasey recherche Celia, sa sœur disparue. Kasey est particulière, elle a très peu d’émotion, elle a un esprit très binaire et scientifique, et pourtant elle a un lien spécial avec sœur, qui elle est une vraie aventurière pleine de vie.

On sent que quelque chose est bizarre, surtout du côté de Cee, mais on n’arrive pas à mettre le doigt sur ce qui cloche. C’était hyper intrigant, le côté dystopique passionnant, j’ai aimé l’écriture également. Alors pourquoi est-ce que ça ne l’a pas fait ? Je me suis ennuyée, mais genre vraiment ennuyée. Je trouvais que ça tournait en rond, qu’il ne se passait pas grand chose, qu’on en revenait toujours au même point. Ce qui me poussait à continuer c’était la curiosité, or quand celle-ci a été assouvis tout mon intérêt pour le livre a complètement disparu et je n’ai juste plus envie de continuer. Il me reste environ 200 pages et vraiment, je ne me vois pas les lire, j’ai l’impression de subir le bouquin et je n’en peux juste plus. Donc je préfère passer à autre chose tant pis.

Je ne saurai pas tout, je ne comprendrai pas ce qu’il s’est passé et ce qu’il se passera ensuite, mais je vais tout de même m’arrêter là. Le livre, pourtant, était bien partie et j’adore les histoires de sœurs, mais ça l’a juste pas fait avec moi. C’est dommage, mais c’est comme ça.

Phrase post-itée :
« Sauf que, le problème avec les océans, c’est que, de la rive, ils ont toujours l’air plus petit qu’ils ne le sont vraiment… »

« Seuls ceux qui abandonnent échouent. »

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