The Lord of the Rings: The Rings of Power (TV)

3 Anneaux furent donnés aux Elfes. 7 aux Seigneurs des Nains. Et 9…9 furent furent donnés aux Hommes.

Bienvenue dans le Deuxième Âge de la Terre du Milieu, à la recherche de la genèse de ces Anneaux de Pouvoir, en VO, The Rings of Power…

Review sans spoilers!

Synopsis

Deuxième Âge. L’Elfe Galadriel ressent qu’un Mal inconnu plane sur la Terre du Milieu pourtant en paix relative. Contre l’avis de tous, elle décide d’enquêter et d’en avoir le cœur net…

The Lord of the Rings: The Rings of Power (TV)

One Ring to rule them all…

Il est clair, net et précis que je suis une fan absolue de Lord of the Rings. Que cette saga, tant cinématographique que littéraire, a une emprise sur mon âme, qu’elle me parle comme nulle autre.

Pourtant, je n’ai jamais réussi à terminer The Silmarillion. Alors, quand il a été annoncé qu’on allait adapter ou du moins s’inspirer de cette brique pour en faire une série, j’ai d’abord hurlé à la mort. D’abord et surtout, parce que concevoir la Terre du Milieu sans Peter Jackson et les siens, c’était pur blasphème et je savais pertinemment qu’on allait y perdre en respect du support de base. Ensuite, parce que justement, le Silmarillion est une succession d’histoires, de légendes, qui n’ont pas vraiment de lien entre elles sinon le fait qu’elles ont forgé le monde.

J’avoue que j’ai donc plus que fortement hésité avant de me lancer dans la série. Probablement avant que les bandes-annonces ne sortent. Parce que malgré tous les doutes qui m’habitaient, je ne pouvais pas résister à un retour en Middle-Earth… I am weak…

One Ring to bring them all…

Premier constat de prime abord: l’esthétique. Les effets spéciaux sont ici bien entendu bien plus numériques que du temps de la masterpiece de mon ami Sir Pete, mais ils n’en restent pas moins sublimissimes. On se laisse happer par Valinor, par Lindon, par la magnifique cité de Nùmenor… Visuellement, c’est un sans faute.

Presqu’un sans faute aussi côté musique, même si Howard Shore ne pourra jamais être égalé dans sa perfection.

Côté intrigue, le côté choral ne m’a en soi pas dérangée, car justement, cela permettait de faire des liens, d’abord très ténus puis plus affirmés, entre ces différentes légendes dont je parlais plus haut. Si on ne comprend pas de prime abord pourquoi telle faction va être importante pour la suite des évènements, cela devient plus clair au fil des épisodes. Pour se terminer en final de toute beauté scénaristique. Honnêtement, c’était du grand art, et j’ai hâte d’en découvrir la suite.

Même si, je l’avoue franchement, les Harfoots, tribu nomade précurseur des Hobbits, ne m’a fait ni chaud ni froid…

Reste à mentionner les personnages. Décriés pour la couleur de leur peau par des imbéciles n’ayant jamais lu une ligne de Tolkien (Sam Gamgee a les ‘mains brunes’ dans les romans, je vous fais un dessin ou vous avez pigé qu’il n’était pas blanc comme un c**?), ils sont bien écrits pour la plupart, même si évidemment, j’ai une affection plus que particulière pour ceux qui font partie du canon. Et j’en reparle plus loin.

En réalité, Rings of Power ne sera jamais parfaite, parce que je ne pourrai jamais m’empêcher de la comparer avec la trilogie que j’adule sans aucune mesure. Mais franchement, ça aurait pu être plus que bien pire…

…and in the Darkness bind them

Parlons du casting sans trop s’éparpiller?

Chez les Elfes, Galadriel, le roi Gil-galad et notre Elrond adoré (en tout cas MON Elrond adoré parce que je l’ai toujours aimé cet imbécile) sont incarnés par Morfydd Clark (Saint Maud), Benjamin Walker (The King’s Daughter) et Robert Aramayo (Game of Thrones), tous trois bien à l’aise avec les oreilles pointues de cette race vraiment snob (sauf Elrond who can do no wrong

Chez les Nains, nous rencontrons le Prince Durin et son épouse Dìsa, personnages coups de cœur incarnés par Owain Arthur (Rownd a Rownd) et Sophie Nomvete. Ils sont parfaits, je les aime, toussa.

Chez les fameux Harfoots, je citerai rapidement Sir Lenny Henry (Harry Potter and the Prisoner of Azkaban); et chez les Nùmenoréens, Cynthia Addai-Robinson (Spartacus) et Maxim Baldry (Years and Years).

Et puis, plus au sud, dans les Southlands, on peut croiser Ismael Cruz Còrdova et Nazanin Boniadi (General Hospital) qui luttent contre les Orcs de Joseph Mawle (Game of Thrones) que j’étais ravie de revoir.

Quant à Charlie Vickers (Medici), il ne vous reste plus qu’à regarder la série pour découvrir son identité.