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Sauver sa peau, Lisa Gardner

Par Maliae
Sauver sa peau, Lisa Gardner

Résumé : Depuis son enfance, Annabelle Granger n’a cessé de fuir en permanence, suivant ses parents qui semblaient dissimuler un terrible secret. Un jour, sur le terrain de l’ancien asile psychiatrique de Boston, la police découvre les cadavres de six fillettes. L’une d’elles porte un médaillon au nom d’Annabelle Granger. La jeune femme décide alors de sortir de l’ombre pour montrer qu’elle est en vie.

Avis : Annabelle ne sait pas pourquoi, mais depuis sa plus tendre enfance elle est en fuite, à cause de son père qui les trimballait elle et sa mère dans une fuite qui ne paraissait avoir aucun sens pour Annabelle, mais qui en avait pour son père qui ne voulait, cepandant, rien lui dire.

Et puis un jour, on découvre le cadavre de six petites filles dans un ancien hôpital psychiatrique, et l’une des gamines porte un médaillon au nom d’Annabelle. Cette dernière décide donc de sortir de l’ombre et d’aller raconter son histoire à la police, quitte à ce qu’on ne la croit pas.

Quelle histoire ! C’était très dur de lâcher mon livre tellement c’était prenant et pas du tout ennuyant. L’histoire se met en place et l’autrice sait manier son récit pour qu’on en apprenne suffisamment pour avoir envie de continuer de lire, mais en était aussi complètement perdu et en attente de nouvelles réponses. De quoi avait peur le père d’Annabelle ? Qui a pu tué ces petites filles ? Ce ne sont pas les idées de coupables qui manquent, mais tout semble être une fausse piste.

Bobby policier d’Etat va aider D.D. (la commandante) dans son enquête. Ensemble et avec leurs collègues, ils vont faire de leur mieux pour dénouer ce méli-mélo et comprendre ce qui a bien pu se passer et retrouver l’assassin.
Si quelques petites choses m’ont paru suspecte, je n’avais pas deviné les tenants et les aboutissants de l’histoire, je me suis laissée balader. J’avoue qu’il y a une révélation qui m’a un peu fait tiquer, car rien dans le récit ne nous permettait d’en faire la supposition, mais à part ça c’était bien mené et plutôt cohérent (de mon point de vue en tout cas).

Annabelle est un personnage très attachant j’ai trouvé, elle est coincée dans une peur qui la rend seule, d’autant plus qu’elle ne sait même pas de quoi elle est censée avoir peur. Elle a du caractère, ne se laisse pas faire, prends ses propres décisions et se mêlent à l’enquête qui la concerne, même si D.D. n’est pas contente. La commandante a du caractère, mais j’ai du mal à accrocher avec elle. J’ai bien aimé Bobby, il a une certaine douceur et une écoute attentive des autres.

L’intrigue est super intéressante et passionnante, j’ai eu très peur pour les personnages à la fin, quand tout s’accélère, et j’ai beaucoup aimé cette lecture qui se dévore.

Phrases post-itées :
« Le monde était cruel. Des adultes s’attaquaient à des petits enfants. Les gens trahissaient ceux qu’ils aimaient. Ce qui était fait ne pouvait plus jamais être défait. C’était comme ça. »

« Et je compris pourquoi je n’étais jamais allée de l’avant : parce que j’avais surtout envie de revenir en arrière. »

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