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La soumission à la presse et aux penseurs de l’occident

Par Abdesselam Bougedrawi @abdesselam
LA SOUMISSION À LA PRESSE ET AUX PENSEURS DE L’OCCIDENT

Il y a une idée communément admise selon laquelle les journalistes européens sont vecteurs de vérité et de justesse de la pensée. Cette conviction est portée par une catégorie d’intellectuels non occidentaux, appartenant pour l’essentiel aux anciennes colonies. Rien n’est plus faux, rien n’est plus dangereux que cette croyance. Elle est lourde de conséquences, non seulement pour les intellectuels qui y croient, mais également pour leurs lecteurs. Ceux-là mêmes qui croient à cette affirmation, se condamnent à la soumission à un mode de pensée artificiel et souvent factice.

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En premier lieu, la presse occidentale n’est pas synonyme de vérité

Nous avons vu dans le passé et actuellement, beaucoup d’articles qui ne prônent certainement pas la vérité. Le moyen le plus fréquent pour duper l’opinion des lecteurs est de recourir à la déformation des faits. On présente des événements ayant réellement eus lieu, mais sous un aspect corrompu.

Ce genre de pratique est si répandu qu’il devient fastidieux de vouloir le présenter intégralement dans le cadre d’un article citoyen.

Publication d’articles bidons

Un certain nombre d’articles ne sont écrits que pour le remplissage. Si le titre est racoleur à souhait, le contenu est des plus banal. Malheureusement, cette pratique, si elle n’est pas nouvelle, a pris une ampleur exceptionnelle présentement.

Cela s’explique par l’émergence d’une rude concurrence entre les parutions. On le sait bien, la presse vit par la publicité et accessoirement par ses lecteurs abonnés. Les titres racoleurs sont pour appâter des lecteurs pas très exigeants. S’il est possible par ce procédé d’accroitre le nombre de lecteurs, ce ne serait que temporairement, avec un lectorat de niveau moindre. Les lecteurs de qualité ainsi que les annonceurs fuiront inévitablement ce genre de publication.

Des interviews montés de toute pièce

On pourrait citer le célèbre interview de Fidèle Castro mis en scène par deux journalistes illustres. Ce n’est qu’un exemple parmi des innombrables.

Le chantage à la publication exercé par Éric Laurent et Catherine Graciet est en ce sens édifiant. Ce qui voudrait dire que les travaux de ces deux journalistes n’avait pas pour but la rigueur, mais exclusivement le profit. Combien de journalistes que nous supposons sincères et probes sont dans cette démarche.

Des doctrines et des théories complètement erronées

Le cas le plus remarquable est celui de Francis Fukuyama et de Samuel Huntington qui ont dominé la pensée occidentale par des thèses complètement fausses.

Ces deux spécialistes de l’argumentation ont répandu des doctrines qui ont convaincu et fasciné plusieurs générations d’intellectuels. La thèse de Francis Fukuyama, ainsi, quez celle de Samuel Huntington, sont des inepties absolues. Pourtant elles continuent, malgré leurs erreurs, de soumettre les esprits.

J’ai déjà écrit deux publications sur ces deux penseurs bidon.

Le caractère prévisible de la presse européenne

J’ai déjà dans un précédent article dénoncé le caractère prévisible des journalistes. Ils débutent, sans se lasser, leurs articles par une phraséologie convenue. Lorsque vous avez lu un article, vous connaissez tous les autres. Plus encore, dès la première phrase vous devinez tout le reste. Rien n’est plus triste qu’une presse prévisible.

La médiocrité de la pensée des journalistes

Parmi les grandes caractéristiques du journalisme occidental est le fait d’aborder des sujets auxquelles il ne comprend rien. Ainsi, lors de la révolution iranienne et de l’émergence du chiisme, des centaines de milliers de parutions ont été publiées sur ce sujet. Toutefois, aucun rédacteur ni du reste aucun lecteur, après la lecture de toutes ces publications, n’était capable de dire ce que c’est qu’un chiite, ce que c’est qu’un sunnite, et qu’elle est la différence entre les deux. Lamentable !

Ce qui revient à dire que les journalistes écrivent pour écrire et pour broder autour de leur écriture.

Un journalisme de compensation

Dans ce genre de pensée, les écrits ne sont que le reflet des angoisses de leurs auteurs. C’est un fait que je souligne à chaque fois lors de mes publications, la liberté de penser autrement.

Une partie des écrits en occident n’est pas l’aboutissement d’une analyse sérieuse, mais l’expression d’une angoisse qui mine le journaliste. Cette angoisse et cette anxiété sont à l’origine d’articles hargneux, malhonnêtes, à charge contre des populations qui servent de bouc émissaire.

En conclusion

Il est essentiel pour les journalistes marocains de ne plus prendre pour modèle la pensée occidentale. C’est un premier pas vers la liberté de penser par soi-même, et pour se soustraire à la soumission d’une pensée absolument inepte et totalitaire.

Ce qui est dangereux pour les journalistes marocains c’est de vouloir à tout prix imiter ce genre de presse. Je crains bien que ce ne soit déjà le cas.

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