Par Association des climato-réalistes.
Selon les observations de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), la saison cyclonique 2022 a été la plus faible depuis le début des mesures satellitaires.
Cela est clairement montré par le graphique ci-dessous qui retrace, année par année depuis 1980, l’évolution del’énergie cumulative des cyclones tropicaux (en anglais Accumulated Cyclone Energy ou ACE). NB : l’ACE mesure la quantité d’énergie globale d’un ou de plusieurs cyclones estimée à partir de la vitesse maximale des vents pour chaque période de six heures.
Énergie cumulative des cyclones tropicaux (ACE). Source : Département des sciences atmosphériques de l’Université de l’État du Colorado (à partir des données du National Hurricane Center de la NOAA).À l’échelle globale, les données ACE de l’année 2022 sont d’environ 29% inférieures à la moyenne de la période de 30 ans (1991 à 2020).
Les mêmes sources de données montrent aussi qu’au niveau mondial, le nombre des cyclones n’a pas augmenté depuis le début des mesures (1980).
Nombre total de cyclones (Source : Université de l’État du Colorado)Cela reste vrai pour le nombre des cyclones de catégorie 3 et plus.
Nombre total de cyclones de catégorie 3 et + (Source : Université de l’État du Colorado)NB : Les cyclones sont classés par leur forces d’après l’échelle de Saffir-Simpson qui va de 1 à 5.
- Catégorie 3 (forts) : vents entre 175 et 210 km/h
- Catégorie 4 (très forts) : vents entre 210 et 250 km/h
- Catégorie 5 (dévastateurs) : vents de plus de 250 km/h.
Cette tendance à l’affaiblissement mesurée depuis des décennies, contredit les affirmations alarmistes selon lesquelles les cyclones sont de plus en plus intenses et fréquents en raison du « changement climatique ».