Rares, finalement, auront été les bonnes surprises au cours de ces dernières semaines, et de mes écoutes estivales je ne retiendrai pas forcément grand
chose de follement excitant. Hormis le fantastique album de The Dodos, il reste ce troisième album de Ratatat qui n’a cessé m’accompagner au cours de ces dernières semaines.
Passé à côté des deux premiers, je me suis laissé convaincre par cette drôle de
chronique, pensant qu’il y avait forcément quelque chose de bon dans le Ratatat.
Et franchement je n’ai pas été déçu.
Evidemment faut avoir une petite passion pour le vieux son tendance années 70, early 80’s, car Ratatat utilise des tournures et des instruments d’époque (Wurlitzer, Mellotron, Harpsychord…). On pourrait citer des groupes de krautrock, des côté des compositeurs de musique de films ou plus près de nous
Daft Punk ou Air.
D’abord, il faut parler ici de rock instrumental car point de chant dans Ratatat. Et pourtant l’impression que laisse cet album c’est qu’on jurerait en avoir entendu du chant, sans doute grâce à
la présence de longs et beaux passage emplis de mélodies faciles et délicates qui apportent une touche d’émotion incroyable aux morceaux.
Ensuite, on ne pourra rester qu’admiratif devant la diversité de rythmes et de constructions présentes ici. Si la guitare électrique, les synthés, la bass sont toujours très présents, leur
utilisation est à chaque fois chamboulée d’un titre à l’autre et chaque composition raconte une histoire différente.
Bref, on tient là un album étonnant, hors du temps, facile à écouter mais assez complexe au fond sur lequel on a envie de revient sans cesse. Et ça c’est un signe qui ne trompe pas !
XL Recordings/Beggars/Naïve - juillet 2008
Ecoutez : Ratatat - Bird-Priest
Ecoutez : Ratatat - Falcon Jab
La video de "Mirando"
Tracklist : 01/ Shiller 02/ Falcon Jab 03/ Mi Viejo 04/ Mirando 05/ Flynn 06/ Bird Priest 07/ Shempi 08/ Imperials 09/ Dura 10/
Bruleé 11/ Mumtaz Khan 12/ Gipsy Threat 13/ Black Heroes