Les autorités américaines ne s’opposent pas aux frappes de l’armée ukrainienne sur des cibles en Ukraine, dont Washington considère que la Crimée fait partie.
C’est ce qu’a déclaré vendredi Celeste Wallander, sous-secrétaire américaine à la défense pour les affaires de sécurité internationale, lorsqu’on lui a demandé si Washington soutenait la « restitution de la Crimée à l’Ukraine » ou les frappes de l’armée ukrainienne contre des cibles russes dans la péninsule avec des armes fournies à Kiev par l’Occident.
« Les États-Unis soutiennent l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine sur ses frontières internationalement reconnues, y compris la Crimée. L’Ukraine a le droit de défendre chaque pouce de son territoire. Si l’Ukraine voit un intérêt dans les frappes contre les forces russes sur le territoire ukrainien, […] les États-Unis ne s’y opposent pas, nous ne cherchons pas à limiter les opérations militaires ukrainiennes [visant à] atteindre leurs objectifs », a déclaré Mme Wallander lors d’un événement organisé par le Center for a New American Security, basé à Washington.
Lire aussiLes actions de l'armée ukrainienne ont forcé la main de Moscou (député)Après le coup d’État en Ukraine en février 2014, les autorités de Crimée et de Sébastopol ont organisé un référendum sur la réunification avec la Russie. Plus de 80% des électeurs éligibles ont participé. Respectivement 96,7% et 95,6% des électeurs de Crimée et de Sébastopol ont voté en faveur de la réunification avec la Russie. Le 18 mars 2014, le président russe Vladimir Poutine a signé le traité acceptant la République de Crimée et la ville de Sébastopol dans la Fédération de Russie, et le document a été ratifié par l’Assemblée fédérale le 21 mars. Malgré le résultat convaincant du référendum, Kiev a refusé de reconnaître la Crimée comme faisant partie de la Russie.
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