Magazine Sport

Après une semaine encourageante, plusieurs françaises à Mâcon pour conquérir le titre

Publié le 20 février 2023 par Francky
Après une semaine encourageante, plusieurs françaises à Mâcon pour conquérir le titreLe week-end avait plutôt mal débuté avec Kristina Mladenovic, Clara Burel et Océane Dodin se faisant sortir en qualifications au tournoi WTA 1000 de Dubaï, puis une défaite de Nina Radovanovic en demi-finales du W15 de Monastir. Fort heureusement, une éclaircie est arrivée grâce à deux autres tricolores nettement plus inspirées. D'abord, Nahia Berecoechea, lauréate à Manacor (W15), sur les courts de l'académie de Rafael Nadal, de son troisième titre sur le World Tennis Tour, à seulement dix-huit ans. Puis, ce fut au tour de Carole Monnet de parachever un dimanche finalement pas si mal que ça pour le tennis féminin français en gagnant le W25 de Santo Domingo, en République Dominicaine, la joueuse de vingt-et-un ans enregistrant ainsi le huitième titre de sa carrière, le premier cette année, le précédent remontant à Lisbonne en octobre dernier. Des résultats bienvenus en ce début d'année assez morne pour le camp tricolore et d'autant plus remarquables quand on connait l'exigence de la troisième division du tennis et les sacrifices que cela demande.Reste maintenant à savoir si l'embellie constatée ce week-end va se poursuivre. Si Carole Monnet et Nahia Berecoechea ont choisi de continuer respectivement à Saint-Domingue et à Manacor, d'autres françaises ont opté pour le cadre plus austère du Tennis Club de Mâcon, en Saône-et-Loire, où s'apprête à débuter la onzième édition de l'Engie Open de la ville de Mâcon. C'est une tâche ardue qui attend nos joueuses nationales tant la densité du tableau principal paraît impressionnante cette année avec la présence de onze joueuses du top 200 dont une top 100. Il faut dire que pour la première fois de sa jeune histoire commencée en 2012 (alors qu'il n'était doté que de 10000$), le tournoi propose cette année une dotation de 40000$, bien plus que les 25000$ de l'édition précédente, ce qui a logiquement attiré des joueuses ayant l'expérience du circuit WTA. De Tamara Zidansek, ancienne trentième mondiale et demi-finaliste à Roland Garros en 2021, à Arantxa Rus et ses trente titres remportés sur le circuit ITF entre 2007 et 2022, en passant par Tamara Korpatsch, actuelle 83e mondiale et victorieuse à Budapest (WTA 125) l'année dernière, cette onzième édition, pour laquelle nous aurons également la présence de la roumaine Jaqueline Cristian, la belge Magali Kempen, la russe Darya Astakhova et la britannique Yuriko Lily Miyazaki, s'annonce plus que relevée. La France, sur ses terres, n'est pas en reste. Des joueuses comme Chloé Paquet et Jessika Ponchet (qui fut finaliste de l'épreuve en 2020) ont suffisamment d'expérience dans ce genre de tournois pour se frayer un chemin dans le tableau, même si la première a connu une année 2022 délicate, sans le moindre trophée à se mettre sous la dent, tandis que la victoire avait souri à Ponchet au tournoi W25 de Saint-Palais-sur-Mer en septembre dernier. Mâcon est aussi l'occasion de revoir enfin sur les courts la jeune Selena Janicijevic (photo ci-dessus), vingt ans, qui avait épaté son monde en franchissant le cap des qualifications à l'Open d'Australie (une grande première pour elle en Grand Chelem) et qu'on n'avait pas revu depuis cette superbe performance. Victorieuse de cinq tournois ITF en 2022 dont un à Périgueux (W25), la française pourrait nous montrer de belles choses. Enfin, n'oublions pas celles qui sont engagées dans les qualifications. Des jeunes joueuses comme Manon Leonard, par exemple, ou Amandine Monnot, récente quart de finaliste au W60 d'Andrézieux-Bouthéon, peuvent nourrir certaines ambitions, de même que Jenny Lim, toute jeune certes (dix-neuf ans), mais qui sort d'une tournée antillaise globalement satisfaisante et qui surtout s'est déjà imposée sur le sol français l'été dernier à l'Open international des Contamines-Montjoie. Enfin, il y a Amandine Hesse, qu'on ne présente plus. De retour à la compétition cette année après être devenue maman, la montalbanaise aura a cœur de relever les nouveaux défis qui l'attendent à trente ans. Mâcon est un tournoi qui a souvent récompensé des françaises. Océane Dodin s'y était imposée en 2020 dans une finale cent pour cent tricolore contre Jessika Ponchet. Harmony Tan en fut finaliste en 2014. Entre ces deux périodes, on vit même des joueuses françaises issues des qualifications gagner le tournoi : Claire Feuerstein en 2016, Mallaurie Noël en 2017 et Myrtille Georges en 2019 qui triompha de la néerlandaise Lesley Kerkhove. Alors, pourquoi pas un nouvel exploit cette année en terre de Bourgogne ?

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Francky 1793 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte