Pendant des années, le conseiller universitaire Chat Leonard a eu du mal à trouver le bon expert pour parler aux familles de l’aide financière. L’un était trop ennuyeux, les étudiants ennuyeux avec FAFSA parlent. Un autre était trop tendu, écrasant des parents déjà anxieux.
Puis elle a rencontré Mike Runiewicz, vice-recteur adjoint et directeur des services financiers aux étudiants de l’Université de Washington à St. Louis. Runiewicz est arrivée à sa soirée d’aide financière avec une pile de cartes de visite et la volonté de rester jusqu’à ce que chaque question ait reçu une réponse.
« Vous pouviez littéralement entendre la pièce expirer quand il avait fini », se souvient Leonard, qui a récemment pris sa retraite de la Metro Academic and Classical High School des écoles publiques de St. Louis après avoir servi des élèves dans les districts scolaires de Clayton et Parkway. “Il est un communicateur si clair et une présence si apaisante. Année après année, je savais que je pouvais compter sur Mike.
La même chose peut être dite pour d’innombrables familles de l’Université de Washington. Qu’il s’agisse de rencontrer un nouvel étudiant en tête-à-tête ou de modéliser une initiative audacieuse comme la nouvelle politique d’admission aveugle aux besoins de l’université, Runiewicz s’engage à rendre l’Université de Washington plus accessible aux étudiants, a déclaré Ronné Turner, vice-recteur aux admissions et à l’aide financière.
“Beaucoup de gens dans la position de Mike sont prompts à dire, ‘Non, nous ne pouvons pas faire ça.’ Pas Mike », a déclaré Turner. “Chaque fois que je viens voir Mike avec une idée, il me dit:” Hmm, laisse-moi y réfléchir. Et puis il y arrive – en modélisant le coût et en trouvant comment faire fonctionner les choses dans l’environnement WashU.
Empathie pour les étudiants
Runiewicz a rejoint Student Financial Services il y a près de deux décennies. Il n’avait aucune expérience dans l’enseignement supérieur, mais une carrière dans la finance lui a appris à parler de dollars et de cents d’une manière que tout le monde peut comprendre. Et sa propre histoire familiale compliquée lui a donné une empathie pour les étudiants qui ont de plus grands rêves que les comptes bancaires.
Depuis lors, Runiewicz a aidé à modéliser et à mettre en œuvre un certain nombre de nouvelles initiatives, notamment Passerelle vers le succès, l’investissement de 1 milliard de dollars en aide financière qui a permis à l’université d’adopter une politique d’admission aveugle aux besoins. Parmi les autres programmes d’aide importants figurent le Engagement WashU, qui offre un enseignement de premier cycle gratuit aux nouveaux étudiants à temps plein du Missouri et du sud de l’Illinois dont le revenu familial est inférieur à 75 000 USD ; et bourses de première annéequi couvrent le coût d’un ordinateur et d’autres éléments essentiels du collège.
Ces changements et bien d’autres ont été introduits après un article du New York Times de 2013 qui appelait l’université pour son nombre terriblement bas d’étudiants éligibles à Pell, environ 7% à l’époque. Runiewicz, qui était lui-même un étudiant de première génération à faible revenu, a déclaré que l’histoire l’avait rendu malade.
Runiewicz a aidé à mettre en œuvre un certain nombre de nouveaux programmes pour étendre l’aide aux étudiants. (Photo de courtoisie)« Les chiffres étaient réels. Nous avions commencé à avancer dans la bonne direction, mais il était indéniable que nous avions beaucoup de travail à faire », a déclaré Runiewicz. “Mais ce qui a commencé comme une gêne est devenu un appel à l’action. L’université s’est engagée à fournir plus de ressources, et cet engagement ne fait que croître. Et maintenant, 20 % de notre classe de première année à Pell est éligible. Je suis incroyablement fier de nos progrès, mais je ne pourrais pas faire ce que je fais sans le soutien de l’université et de notre formidable équipe.
Runiewicz a grandi dans le sud de la Floride, l’aîné de trois enfants. Sa famille n’avait pas beaucoup d’argent, alors Runiewicz travaillait de longues heures pour livrer des journaux. Il a été accepté dans un certain nombre d’écoles, mais il a choisi l’Université de Floride parce que c’était la seule école qu’il pouvait se permettre – et à peine. Parce que le père de Runiewicz a refusé de payer l’impôt fédéral sur le revenu, Runiewicz n’a pas pu demander d’aide financière.
« Mes parents ont toujours pensé que le moment venu, ils pourraient aider, et ils ne le pouvaient tout simplement pas. Cet argent n’allait jamais être là », a déclaré Runiewicz, qui s’est spécialisé en économie. “J’ai donc augmenté mes heures chez Domino’s et pris quelques semestres pour gagner de l’argent. J’ai pu voir mon chemin, mais c’était en 1992 quand, en théorie, vous pouviez vous frayer un chemin jusqu’à l’université. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. »
Runiewicz n’est pas amer, mais pendant longtemps Runiewicz a été gêné de parler de la situation de sa famille. Ces souvenirs informent les politiques et la culture des services financiers aux étudiants. Par exemple, les étudiants travaillent avec le même conseiller tout au long de leur séjour sur le campus.
“Nous voulons que les étudiants aient une relation avec leur conseiller en aide financière et qu’ils n’aient pas à recommencer au début à chaque fois qu’ils visitent”, a déclaré Runiewicz. “Un étudiant ne devrait pas avoir à raconter son histoire encore et encore pour prouver qu’il a besoin.”
Qu’il dirige sur la scène nationale, qu’il rencontre des familles dans des écoles locales ou qu’il trouve un moyen d’offrir des ressources aux élèves qui en ont besoin, Mike accorde toujours la priorité aux élèves.
Ronné Turner
En outre, Runiewicz travaille en étroite collaboration avec la vie résidentielle, les services de restauration, WashU Cares et d’autres partenaires du campus, qui alertent son bureau s’ils observent un étudiant en difficulté financière. Peut-être qu’un parent a perdu son emploi. Ou peut-être que le parent a coupé un élève pour avoir changé de spécialité ou fait son coming-out.
“Nous voyons toutes sortes de situations”, a déclaré Runiewicz. « Les gens de ce bureau sont incroyablement empathiques. Qu’ils aient vécu des expériences similaires ou non, ils écoutent avec un esprit ouvert.
Runiewicz a également plaidé pour la rationalisation du processus d’aide financière. Par exemple, lorsque la FAFSA (Application gratuite pour l’aide fédérale aux étudiants) est passée à son modèle actuel d’année précédente, le bureau de Runiewicz a mis en place un nouveau processus de renouvellement anticipé. Désormais, les élèves reçoivent leurs récompenses en février au lieu de mai, ce qui permet aux familles de mieux se préparer pour l’année scolaire à venir.
En outre, Runiewicz siège au comité du College Board qui a développé un nouveau profil CSS plus simple, le formulaire en ligne que les étudiants doivent utiliser pour demander une aide dans quelque 300 collèges. L’Université de Washington teste actuellement la forme simplifiée. Ces changements peuvent sembler minimes, mais ils peuvent faire une grande différence pour les familles, a déclaré Turner.
“Chaque début, j’entendrai des personnes âgées reconnaissantes pour le soutien qu’elles ont reçu de leurs agents d’aide financière”, a déclaré Turner. « C’est un témoignage pour Mike. Qu’il dirige sur la scène nationale, qu’il rencontre des familles dans des écoles locales ou qu’il trouve un moyen d’offrir des ressources aux élèves qui en ont besoin, Mike place toujours les élèves en premier.
Conseils d’aide financière de Mike Runiewicz, vice-recteur adjoint et directeur des services financiers aux étudiants à l’Université de Washington à St. Louis
RuniewiczQuelle est la perception erronée n ° 1 que les gens ont du processus d’aide financière ?
La perception erronée n ° 1 des gens est de supposer qu’ils ne seront pas admissibles à une aide financière. La formule d’aide financière tient compte des actifs et des revenus d’une famille, mais elle tient également compte du coût d’une école. Ainsi, même si une famille avait un enfant qui n’était pas admissible à l’aide dans une école, cette famille pourrait être admissible dans une autre école en raison des coûts plus élevés. Alors faites une demande d’aide, il n’est pas trop tard.
L’autre grande idée fausse qui est si ancrée chez les parents est qu’une école publique sera toujours l’option la moins chère. Et ce n’est pas toujours le cas. Bien qu’une école privée puisse avoir un coût plus élevé, l’établissement privé offrira souvent plus d’aide.
Les familles peuvent-elles faire quelque chose pour réclamer l’aide dont elles ont besoin ?
Partagez votre expérience. Les formulaires d’aide financière font un très bon travail pour capturer les dollars et les cents de votre famille. Mais ils font un travail terrible pour mettre le visage de votre famille sur cette demande d’aide financière. Une partie de notre travail en matière d’aide financière consiste à mettre le visage de votre famille sur cette information. Vous pouvez aider en communiquant avec le bureau d’aide financière sur les circonstances particulières qu’ils devraient connaître.
Les lycéens reçoivent leurs acceptations universitaires en ce moment. Que devraient-ils rechercher dans les lettres d’offre d’aide financière ?
C’est un peu un sujet chargé en ce moment. Le Government Accountability Office a publié un rapport qui a révélé que les lettres d’offre d’aide financière ne fournissent pas suffisamment de bonnes informations aux étudiants. Il a constaté que la plupart des collèges sous-estimaient ou n’incluaient pas le coût net de la fréquentation. Il est donc important que les familles s’assurent de comparer des pommes avec des pommes. Les conseillers du secondaire peuvent être une excellente ressource pour aider les élèves à faire une comparaison entre les écoles. Les familles doivent appeler le bureau d’aide financière d’une école pour mieux comprendre le prix net et leurs débours.
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