Merci maman !

C'était hier l'anniversaire de naissance de ma maman. Elle aurait eu 88 ans. Je ne l'ai réalisé qu'à la fin de la matinée, après avoir cliqué sur le bouton ENVOYER...

Ce matin-là, j'avais commencé à travailler sur le mandat de mon client mais rien ne fonctionnait. Je n'arrivais pas à avancer pour diverses considérations techniques. Découragée, devant mon ordinateur, j'ai alors demandé en Haut pourquoi rien n'allait. La réponse fut que je devais m'occuper d'autre chose. De prendre soin d'un dossier pour moi dans lequel je me suis sentie abusée et où, chaque fois que j'en ai parlé à la personne pour faire valoir mes droits, je me suis fait rabrouer désagréablement.

Je pensais ouvrir ce dossier de réclamation depuis plusieurs semaines. J'en avais parlé à deux amis qui m'avaient encouragée à le faire mais, comme je déteste les conflits, et encore moins avoir affaire avec le gouvernement et le juridique, je n'avais pas enclenché ce processus de reconnaissance qui m'est dû. Je me disais que la Vie et le karma allaient s'en occuper, que je n'avais pas besoin de monter ce dossier, que la reconnaissance et ce que cette personne me devait allaient me revenir d'une autre façon, de toute façon.

Le principe de croire ainsi, en soi, est bon mais cela permet aussi de ne pas se prendre en mains ni de s'affirmer comme il se doit, de prendre tout son pouvoir et de réclamer son dû, ici et maintenant et non dans un avenir plus ou moins éloigné, " à la grâce de Dieu " car, quand on parle de karma ou de " Loi du retour ", le temps n'existe plus.

Aujourd'hui, ce serait à ma grâce à moi et avec l'aide d'en Haut, de toute façon.

Cela signifiait donc d'oser m'affirmer avec la possibilité de créer un conflit avec la personne mais par l'entremise d'une aide gouvernementale juridique, ce qui me permettra de ne plus être en contact avec la personne, si tout se passe bien, et de ne pas avoir à gérer ses réactions à tendance de victime culpabilisante et désagréable qui n'en a que pour elle.

J'ai ouvert le site web où déposer la plainte. Mon coeur battait la chamade et mes mains tremblaient un peu mais une force intérieure m'a fait bouger les mains sur le clavier et avec la souris. On aurait dit que ce n'était pas moi qui remplissait le dossier, qui cliquait sur la souris pour passer d'une page à l'autre. Un moment donné, j'ai fait " STOP! ". Ça allait trop vite. J'ai retiré les mains du clavier.

J'ai pris quelques bonnes respirations. J'étais au bord de la crise de panique tellement cette étape de ma vie m'angoissait. Je savais pourtant que le processus que j'étais en train de faire était juste, que je méritais la reconnaissance que je réclamais via ce site web.

Mes mains se sont remises sur le clavier et j'ai terminé de remplir le dossier avant de cliquer sur ENVOYER.

Mon coeur battait très vite et il a mis quelques temps avant de se calmer après avoir fermé l'ordinateur. J'ai joint les mains et j'ai prié de tout mon coeur que tout se passe dans le calme pour la suite.

J'ai fait un processus de mise au point zéro de la situation pour relâcher les tensions, pour retrouver mon pouvoir, pour continuer à sentir que ce que je venais de faire était juste à mon coeur, dans mon senti, et que tout va bien aller.

Même si j'ai 60 ans, j'ai encore parfois de la difficulté à m'affirmer à cause d'une enfance dans la violence (et d'un souvenir qui est remonté alors, la cause de cette réaction de panique, mais j'en parlerai une autre fois) et j'ai tendance à laisser aller plutôt que réclamer mon dû.

Aujourd'hui, on aurait dit que quelqu'un me poussait à le faire et je suis contente de l'avoir fait. Avec le recul, je me sens en paix maintenant et prête à affronter la suite de la procédure.

Après avoir cliqué sur ENVOYER le dossier de mon ordinateur, j'ai regardé la date d'envoi. Le 23 février, l'anniversaire de naissance de ma maman qui est décédée en 2002.

J'ai compris que je n'étais pas seule dans ce que je venais de faire. Je l'ai alors vue sourire avec tendresse et elle m'a fait un clin d'oeil depuis son espace de Lumière...

Merci maman ! 😉

De tout coeur

Dominique Jeanneret

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