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Ces dix joueuses très connues pourraient ne jamais remporter de tournoi du Grand Chelem

Publié le 25 février 2023 par Francky
Ces dix joueuses très connues pourraient ne jamais remporter de tournoi du Grand ChelemLe tennis est un sport impitoyable. Il peut apporter la gloire et l'argent puis, sans crier gare, vous jeter sans vergogne et vous laisser seul sur le bas-côté à ruminer votre tristesse. C'est aussi la quête de toute une vie, celle de pouvoir un jour accéder au sommet de la discipline en gagnant un tournoi du Grand Chelem. Certaines, sur le circuit WTA, y sont parvenues rapidement, tandis que d'autres ont dû faire preuve de patience avant de soulever les plus beaux trophées. Pour d'autres encore, cette quête du Graal se poursuit. La tunisienne Ons Jabeur, par exemple, pourrait bien faire partie des prochaines joueuses à obtenir la précieuse récompense, sans doute dès cette année, si son physique veut bien la laisser tranquille. Au contraire, hélas, d'autres pensionnaires du top 20 engagées dans ce périple aux multiples obstacles sont sans doute encore loin de la consécration suprême. Pire, elles pourraient même ne jamais réussir à atteindre cet objectif et finiraient ainsi leur carrière avec un palmarès vierge en Grand Chelem qui ferait tâche sur leur curriculum. Risquons-nous à quelques audacieuses prédictions en évoquant ces dix joueuses qui pourraient bien rester bredouille dans ces tournois haut de gamme. Jessica Pegula (28 ans, États-unis) :La presse spécialisée, et en particulier les médias américains, encensent Jessica Pegula étant donné qu'elle est à l'heure actuelle la meilleure représentante de son pays sur l'échiquier du tennis féminin. Cependant, on ne compte plus le nombre de fois où la numéro trois mondiale s'est faite éjecter du jeu sans ménagement dans les tournois les plus importants du circuit, son approche sans véritable plan de rechange étant la source principale des problèmes qu'elle rencontre dès que le niveau augmente. La rouste qu'elle a pris en finale à Doha contre Iga Swiatek est suffisamment éclairante pour comprendre que la native de Buffalo, qui figure parmi les joueuses en activité les plus surcotées, n'est pas prête de gagner son premier tournoi du Grand Chelem et ne le sera sans doute jamais.Caroline Garcia (29 ans, France) :C'est dur de se faire à cette idée mais, oui, il est plausible que la française, qui n'était pas passée loin du sacre à l'US Open l'année dernière, puisse achever sa carrière sans le moindre Grand Chelem dans sa besace. Contrairement à Pegula, ce n'est pas ici une question de niveau de jeu mais, de mentalité. Garcia est entrée dans une autre dimension après son épopée new-yorkaise et sa remarquable performance aux Masters, ce qui fait qu'elle possède désormais un statut de favorite partout où elle se présente. Problème : notre numéro une tricolore n'arrive pas à gérer cette notoriété. Ses résultats depuis le début de la saison en sont révélateurs et il est à redouter que les choses ne puissent s'arranger si elle ne parvient pas à vaincre ses propres démons.Maria Sakkari (27 ans, Grèce) :Des démons intérieurs, Maria Sakkari en a tellement qu'ils ont réussi à former une légion des enfers capable de semer le chaos dans l'esprit de la grecque. Ses piètres résultats depuis le début de l'année (défaite au troisième tour à l'Open d'Australie, pas une seule finale à se mettre sous la dent) ne sont pas les seuls à révéler le mal qui la ronge. On peut aussi ajouter ses quatre finales perdues en 2022, tandis que son unique titre à ce jour remonte à 2019 au WTA 250 de Rabat. La crise est si profonde qu'il faudrait à Sakkari une armée de psychologues pour la remettre sur le droit chemin, en étant optimiste. De là à ce qu'elle gagne un tournoi du Grand Chelem, le soleil aura englouti la Terre depuis longtemps... Coco Gauff (18 ans, États-Unis) :On est exigeant avec Coco Gauff, peut-être un peu trop mais, c'est normal, l'américaine étant jeune et soumise aux attentes fondées sur elle et qui sont encore plus importantes depuis sa finale à Roland Garros l'an dernier. Hors, le fait est incontestable, elle a clairement baissé de niveau depuis cette superbe performance et ce n'est pas sa victoire à Auckland en tout début de saison, modeste WTA 250, qui allait la remettre dans le bon rythme. Son Open d'Australie raté et ses résultats en dent de scie lors de la tournée des Émirats ont confirmé qu'elle était toujours enfermée dans une spirale négative qui semble la poursuivre depuis ses médiocres performances aux Masters. Bien sûr, elle n'a pas encore vingt ans. Cependant, et c'est bien là le plus inquiétant, son incapacité, voire son impuissance à trouver des solutions pour inquiéter les joueuses qui la précèdent au classement révèle une faiblesse qu'elle pourrait encore traîner comme un fardeau dans les années futures. Une réaction s'impose si elle ne veut pas finir sa carrière sans distinction majeure.Daria Kasatkina (25 ans, Russie) :Être heureux dans la vie est un bel accomplissement en soi. L'être sur le court aussi, bien que la jonction des deux ne soit pas si simple. Si tout semble aller pour le mieux dans la vie personnelle de Daria Kasatkina, il n'en est pas de même pour la vie sportive avec une récente série de résultats catastrophiques faisant craindre le pire. Des raclées, en veux-tu, en voilà : 6/0 6/2 en finale du tournoi d'Adélaïde contre Belinda Bencic, 6/1 6/1 au premier tour de l'Open d'Australie face à Varvara Gracheva, 6/1 6/2 en quarts de finales à Abu Dhabi contre la chinoise Qinwen Zheng, c'est le désastre pour la demi-finaliste de Roland-Garros 2022 qui avait terminé cette même année de très belle manière en participant aux Masters. On est ici dans un cas d'école de spirale négative, comme Gauff mais, en mille fois pire. À ce rythme-là et faute de réaction, la sortie du top 10 est proche et les ennuis qui vont avec. Franchement, il faudrait qu'un miracle divin s'accomplisse pour que Kasatkina gagne un jour un Grand Chelem.Belinda Bencic (25 ans, Suisse) :Déjà deux WTA 500 gagnés cette année par Bencic (Adélaïde et Abu Dhabi) qui viennent s'ajouter aux cinq autres titres qu'elle a remporté depuis le début de sa carrière professionnelle. La suissesse est indéniablement performante sur le circuit WTA, ainsi que dans les compétitions par équipe (championne du monde avec la Suisse en 2022 lors de la Billie Jean King Cup). Et n'oublions pas son titre olympique à Tokyo. Mais, qu'en est-il des tournois du Grand Chelem ? À part une demi-finale à l'US Open en 2019, la neuvième joueuse mondiale n'a pas fait mieux que huitième de finaliste (ce fut d'ailleurs le cas cette année à l'Open d'Australie alors qu'elle y arrivait en position de force et prétendante à la couronne). Force est de constater qu'elle est poursuivie depuis un certain temps par une sorte de malédiction se matérialisant par un blocage sans doute plus d'ordre mental qu'autre chose dans les tournois du Grand Chelem. Inquiétant ? Pour une joueuse de cette qualité et au capital sympathie si fort, sans aucun doute. Imaginez un instant Bencic finir dans dix ans avec un palmarès vierge en Grand Chelem... Veronika Kudermetova (25 ans, Russie) :Les médias en ont-ils trop fait sur la native de Kazan ? On peut comprendre l'enthousiasme qu'a suscité sa victoire au WTA 500 de Charleston en 2021, ainsi que ses trois finales en 2022 à Melbourne (WTA 250), Dubaï (WTA 500, dont elle s'est faite sortir dès le premier tour il y a quelques jours) et Istanbul (WTA 250). Néanmoins, ces dernières performances augurent plutôt le début d'un tassement qui marquerait les limites de ses capacités, à moins qu'elle en ait gardé sous les baskets, ce dont je doute. C'est sans doute la perspective d'un Grand Chelem qui s'éloigne pour la russe, peut-être pour toujours.Karolina Pliskova (30 ans, République Tchèque) :Le temps presse pour la tchèque qui file vers ses trente-et-un ans qu'elle aura le mois prochain avec toujours aucun titre du Grand Chelem à son imposant palmarès (seize tournois WTA) alors que deux tentatives quasi immanquables s'étaient présentées en 2016 à l'US Open et en 2021 à Wimbledon. La bonne nouvelle est qu'elle a repris goût à la victoire après un quart de finales à l'Open d'Australie le mois dernier. Hélas, n'est-il pas trop tard et a-t-elle encore l'envie d'en découdre alors que le niveau général se resserre de plus en plus, à tel point qu'il a fallu qu'elle passe par les qualifications à Adélaïde et à Doha ? C'est sur un constat d'échec que la carrière de Pliskova pourrait s'achever.Paula Badosa (25 ans, Espagne) :Aïe, aïe, aïe. C'est la soupe à la grimace pour la joueuse espagnole qui multiplie les contre-performances et les pépins physiques. Sa victoire à Indian Wells en 2021 semble déjà loin, tandis que 2022 fut une année de vaches maigres avec pas mieux que les huitièmes de finales à l'Open d'Australie et à Wimbledon. La grande crainte est qu'elle ne soit qu'au commencement d'un interminable calvaire qui pourrait la faire sortir assez vite du top 30, l'empêchant ainsi d'accomplir son rêve de gagner un tournoi majeur. Sans doute paie-t-elle aussi une éclosion tardive sur le circuit.Madison Keys (28 ans, États-Unis) :Triste perspective pour les américaines. Avec Jessica Pegula et Coco Gauff déjà dans le dur, la joueuse de Rock Island, dans l'Illinois, pouvait encore espérer des lendemains meilleurs après les blessures à répétition et un Covid qui ne l'aura pas épargné. Revenue aux portes du top 10 en tout début d'année, elle a rapidement rétrogradé, faute de résultats probants, elle qui a touché le Graal plusieurs fois du bout des doigts en 2017 à l'US Open (finaliste), en 2018 à Roland Garros (demi-finaliste) et en 2022 à l'Open d'Australie (demi-finaliste également, tout comme en 2015). Je crains qu'elle ait grillé ses dernières cartouches et que la quête d'un tournoi du Grand Chelem ne se soit définitivement éloignée pour elle... 

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