Mon Pivot Journal est un Ventures Africa série hebdomadaire documenter les transitions de carrière des gens d’une industrie à une autre, en particulier vers la technologie.
Avec plus d’une décennie d’expérience en technologie, Sam Adeniya est devenu une figure vénérée de l’écosystème technologique nigérian, en particulier dans l’espace edtech. Adeniyi est passé de vendeur de magazines à graphiste et maintenant, ingénieur logiciel autodidacte. Son esprit d’entreprise a été l’étoile polaire de sa carrière. Dans l’épisode de cette semaine de My Pivot Journal, Adeniyi nous emmène sur le chemin du devenir.
Comment ça a commencé
En grandissant, j’adorais les mathématiques et je voulais devenir enseignant. Ainsi, bien que mon résultat puisse me permettre d’entrer à l’Université d’Ilorin, j’ai choisi d’aller au Kwara State College of Education pour obtenir un diplôme. Là-bas, j’ai étudié les mathématiques et l’économie parce que je ne pouvais pas étudier les mathématiques en tant que cours autonome.
De l’autre côté de l’éducation se trouve mon dynamisme entrepreneurial. Lagos est une ville de rêve pour beaucoup, y compris moi, alors quand j’ai eu une ouverture pour vendre des journaux, j’ai sauté sur l’offre. J’ai vendu des journaux et des magazines internationaux obsolètes sous le pont à Ojota et Palmgrove pendant environ trois ans avant d’obtenir un diplôme en statistique et de rejoindre le National Youth Service Corps.
Mon esprit d’entreprise était brûlant, alors pendant que j’étais dans le camp, j’ai enseigné aux gens l’informatique de base et j’ai même écrit une proposition au gouvernement de l’État de Bayelsa pour enseigner certains de ses ministères. Après NYSC, je n’ai pas cherché d’emploi. J’ai commencé à vendre des chaussures avec le capital que j’ai obtenu après avoir passé mon année de service chez Chevron, la multinationale géante du pétrole. Je me rendais à Lagos pour acheter des chaussures en gros et les vendre à Ilorin. Mais, après six mois de travail, j’ai dû réfléchir et j’ai réalisé que l’argent que je gagnais ne correspondait pas à mon rêve. Alors j’ai démissionné.
Épiphanie
J’ai franchi une étape pour embrasser ma prochaine passion, le graphisme, et à partir de là, mon cheminement de carrière est devenu clair. À un moment donné, j’ai fait un design pour un client qui travaillait avec la banque Intercontinental, qu’elle aimait et qui m’a en outre demandé si je pouvais le convertir en site Web. C’était nouveau pour moi, mais le montant qu’elle offrait était appétissant et dépassait ce que j’avais fait grâce à la conception graphique. J’ai pris le projet comme un défi et j’ai travaillé sur le design. Lors du paiement, j’ai réalisé combien je pouvais gagner grâce à l’ingénierie. Donc, mon esprit d’entreprise m’a conduit vers le génie logiciel parce que je sentais que je pouvais gagner plus d’argent.
Transition
Parce que j’étais autodidacte, l’apprentissage était plus d’essais et d’erreurs. Quand j’ai commencé à apprendre des langages informatiques comme HTML, j’allais au village informatique d’Ikeja pour acheter des CD de tutoriels techniques. Internet était rare à cette époque, alors j’allais souvent dans un cybercafé pour l’explorer.
Je n’avais pas d’ordinateur, j’ai donc écrit mes codes avec un bloc-notes au lieu de Dream Weaver. Cela a renforcé mes connaissances en HTML, CSS et PHP. De nos jours, les IDE suggèrent du code et même un pilote G-Code peut suggérer un code complet basé sur une invite. L’apprentissage était alors plus de livres et de vidéos hardcore que la recherche sur Internet que nous avons maintenant. La première plateforme en ligne à laquelle j’ai eu accès était EDX.org. Pour les lecteurs, EDX.org. et Développeur Mozilla ont beaucoup de documentation et de ressources HTML, CSS et javascript à utiliser. Cependant, à cette époque, parce que nous sommes submergés par les informations disponibles, nous nous y imprégnons plutôt que d’apprendre.
Après avoir acquis une bonne maîtrise de la technologie, j’ai commencé à gérer l’intégration des télécommunications sur MTN et Etisalat. J’ai construit l’application mobile et web pour le premier événement tech plus de MTN et sa place de marché pour les PME. Par la suite, grâce à l’un de mes clients, j’ai obtenu un emploi chez SystemSpecs, une société de développement de logiciels axée sur la livraison qualitative d’une application de paiement électronique de premier plan (Remita). J’appartiens à l’équipe qui a remanié l’interface utilisateur de Remita, à ce qu’elle est maintenant.
De Remita, j’ai déménagé pour devenir ingénieur logiciel senior chez inlaks. Ils possèdent la majorité des distributeurs automatiques de billets à Lagos, nous avons donc construit pour eux des infrastructures bancaires via agents. Ensuite, j’ai rejoint Venture Garden Group pour créer des paiements entrants au Nigeria, et je suis également devenu le co-fondateur et CTO de Tarvos Technology Limited, une startup qui construit une plus grande infrastructure bancaire d’agence. Ma passion est de grandir, et à cause de cela, j’ai réalisé que je dépassais très rapidement la plupart de ces entreprises. J’en ai eu assez de la fintech et je voulais faire plus d’études à cause de ma passion pour l’enseignement.
Comment ça va
J’ai considérablement bien réussi dans l’écosystème technologique du Nigeria, en particulier dans l’espace edtech. J’ai travaillé comme chef de l’ingénierie dans uLesson. J’ai construit l’équipe et j’ai essayé de les aider à évoluer vers d’autres pays.
J’ai travaillé avec uLesson pendant environ neuf mois jusqu’à ce que je reçoive une offre d’emploi au Royaume-Uni avec Perlego, une bibliothèque numérique en ligne axée sur la livraison de livres électroniques académiques, professionnels et non romanesques. Parce que c’était une edtech, je ne me suis pas opposé, et en deux semaines, la documentation pour voyager était prête.
Je fais aussi beaucoup de concerts parallèles. J’ai eu le privilège de consulter pour presque toutes les startups edtech au Nigeria, de Teesas à Utiva, en passant par Edukoya. J’ai été au cœur du développement de leur équipe.
Astuce de carrière
La ténacité m’a aidé tout au long de ma carrière. Je reste parfois debout toute la nuit pour lire et je ne me retire pas tant que mon corps n’est pas complètement fatigué. La capacité de vouloir faire quelque chose et de s’y tenir m’a beaucoup aidé.
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