Cela m’a frappé récemment lors de ma routine de fermeture de la maison pour la nuit que je ne me souviens pas que nous ayons jamais enfermé à la ferme.
Je n’ai peut-être pas fait attention. J’étais peut-être allongé sur le sol du salon, lisant et écoutant “The Shadow” à la radio. Ma mère s’inquiétait beaucoup. Elle aurait voulu enfermer. Je ne me souviens pas que nous l’ayons fait.
Nous n’avons pas verrouillé l’endroit quand nous sommes partis. Nous sommes revenus d’un voyage de vacances une fois pour trouver la perruche préférée de ma mère sur le sol et l’un des chats qui rôdaient dans la maison. Le chat était censé être dehors. L’oiseau était censé être dans sa cage. Un voisin est passé avec des cadeaux, laissant le chat entrer aussi. Le voisin a apparemment ouvert la cage et ne l’a pas verrouillée. Ma mère a raté le pépiement joyeux de cet oiseau.
En tant que personne qui a vécu en ville la majeure partie de sa vie d’adulte, je n’irais pas plus me coucher sans vérifier les serrures que je ne laisserais mon argent et mes cartes de crédit sur le pas de la porte avec une pancarte «Gratuit, prenez-en». Je ne m’attends pas à être cambriolé dans la nuit, mais je veux que ce soit aussi difficile que possible, juste au cas où.
Depuis le moment où Nancy et moi nous sommes mariés, et cela fait presque 55 ans maintenant, je me suis assuré que la maison était fermée à clé. C’était une sorte de politique de Ronald Reagan “Faites confiance mais vérifiez” plusieurs années avant que Reagan ne quitte le cinéma pour la Maison Blanche. Mon père aurait peut-être décrit l’approche comme « ne vous attendez pas à des ennuis, mais ne soyez pas idiot non plus ».
Je ne me souviens pas que nous ayons verrouillé les portes de la ferme, jamais. Je ne sais pas si nos voisins l’ont fait non plus. Maintenant que le sujet est dans mon esprit, je vais essayer de retrouver des personnes âgées de ma génération et voir ce dont elles se souviennent. Je devrais parler à quelques-uns d’entre eux, de toute façon.
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Peut-être que les agriculteurs des années 1950 avaient un niveau de confiance plus élevé. Peut-être que leur jugement sur l’honnêteté et l’intégrité de leurs semblables était plus élevé que le mien ne l’est parfois aujourd’hui.
En regardant en arrière, je me souviens de ce que nous avions pour les serrures de la ferme, et je me rends compte que cela aurait fait peu de différence qu’elles soient verrouillées ou non. Je ne me souviens d’aucune sorte de verrou ou de chaîne sur la porte extérieure du porche. Nous l’avons fermé et avons espéré qu’il reste. La porte moustiquaire avait un gadget à crochet et à œil. Vissez l’œillet dans le cadre et le crochet dans la porte moustiquaire, déposez le crochet dans l’œillet et voilà, tout est verrouillé. Il avait l’apparence de la sécurité, même si un bon coup sec d’un bras fort aurait arraché les vis de la charpente en bois.
Il y a quelques années, j’ai réalisé un ensemble d’histoires à la pige pour une organisation d’électricité rurale. Au cours d’une mission sur le potentiel de l’Internet haut débit dans les pays agricoles, j’ai discuté avec un gourou de la technologie des changements qui pourraient survenir dans le pays avec un accès haut débit.
Un agriculteur pourrait être en ville pour des parties, par exemple, recevoir une alerte sur son téléphone que quelqu’un était chez lui et le vérifier sur l’une des caméras de sécurité stratégiquement placées. L’agriculteur pouvait ouvrir sa porte arrière à distance, ce qui permettait d’effectuer une livraison. (Bonne chance pour cela avec le système de sécurité crochet et œil.)
L’agriculteur pourrait utiliser les caméras pour surveiller son tracteur, le bétail dans la cour d’alimentation ou les réservoirs d’essence près du garage. Maintenant, cela avait du sens. Nous avions un réservoir d’essence à côté de notre grenier, pratique pour faire le plein de voitures, camions, camionnettes et tracteurs. Si nous n’étions pas là, tous ceux qui passaient près de la cour auraient pu prendre autant de carburant qu’ils auraient pu trouver de bidons à remplir. Et nous avons gardé des bidons d’essence de cinq gallons de rechange dans la cour du garage.
J’imagine que de nombreuses fermes ont des caméras et d’autres systèmes de sécurité. Certains existaient probablement avant que je fasse ces histoires technologiques. D’autres ont probablement été installés dès que l’accès à Internet s’est répandu dans les pays agricoles.
Après mon entretien avec ce gourou de la technologie, je suis resté longtemps assis dans mon bureau à réfléchir. Pour un enfant qui était à l’école primaire lorsque REA a apporté l’électricité de base à la ferme, l’idée d’Internet haut débit, de caméras de sécurité et de portes qui se déverrouillent à distance était presque trop difficile à accepter. Je me souviens à quel point c’était incroyable de basculer un interrupteur et avoir une lumière de cour éclairer la nuit.
Terry est un chroniqueur régional bien connu qui vit à Chamberlain, SD
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