Près de deux millions d’abonnés au téléphone mobile au Vietnam risquent de voir leurs services interrompus, grâce à une nouvelle politique gouvernementale visant à lutter contre le spam.
Depuis le 1er avril, le gouvernement a exigé que les informations personnelles répertoriées pour les numéros de téléphone mobile correspondent aux détails répertoriés dans une base de données nationale officielle. Les titulaires de compte qui ne communiquent pas leurs coordonnées verront leurs services bloqués, puis résiliés.
Selon les informations posté par le gouvernement vietnamien, cette décision vise à empêcher l’utilisation inappropriée des cartes SIM.
Les fournisseurs de télécommunications ont envoyé des notifications pour rappeler aux utilisateurs non enregistrés de mettre à jour leurs informations, et ceux qui n’ont pas répondu sont devenus incapables de recevoir des appels pendant 15 jours. Trente jours après cela, les contrats de ceux qui ne s’y seront pas conformés seront résiliés.
Sur les 127 millions de téléphones mobiles utilisés au Vietnam, 96 % se connectent à trois opérateurs mobiles : Vinaphone, Viettel et MobiFone.
Informations mises en ligne par le Ministère de l’Information et de la Communication États qu’un grand nombre d’abonnés mobiles possèdent plus d’une carte SIM ou utilisent rarement les cartes SIM qu’ils ont achetées. Par conséquent, ils n’ont pas reçu de notifications des opérateurs de téléphonie mobile concernant la mise à jour des informations.
Entreprises de télécommunications aurait demandé une prolongation de délai, mais ils ont été refusés. Selon le responsable gouvernemental Pham Duc Long, « Prolonger le délai ferait tergiverser les propriétaires de numéros de téléphone ».
Selon Securelist de Kaspersky, Vietnam est un chef dans les escroqueries par hameçonnage et était le pays d’origine de 17 % de celles qu’il a détectées en 2022.
Entreprise de cybersécurité Group-IB a dit l’été dernier, il a découvert des escroqueries en ligne à grande échelle émanant du Vietnam. Ces efforts ont usurpé l’identité de 27 organisations, y compris des banques, et ont fait 7 800 victimes, en partie à l’aide de SMS.
Le Vietnam n’est pas le seul pays d’Asie du Sud-Est à tenter de freiner les escroqueries en sécurisant une identité fixe sur un numéro de téléphone mobile. Le gouvernement des Philippines est au milieu d’une lecteur similaire pour lier les documents d’identité réels aux cartes SIM. À la mi-mars, cette poussée n’avait pas obtenu la conformité de la majorité.
Le 19 mars, les médias locaux ont rapporté que seulement 25 % des plus de 165 millions de SIMS devant être enregistrés aux Philippines avaient fait l’objet d’une plainte. La date limite d’inscription est le 26 avril. ®
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