Après des années d’adaptations presque universellement terribles, les films et émissions de jeux vidéo ont enfin commencé à être ce que les fans ont toujours su qu’ils pouvaient être. Avec le succès d’émissions comme Le dernier d’entre nous et des films comme Sonic l’hérissonainsi que des dizaines d’autres comme eux dans le pipeline (plus le succès d’un autre chéri des années 80 Donjons & Dragons), ce genre d’histoires est là pour rester. Récemment, cependant, et quelque peu sous le radar, Apple TV + a publié Tétriset c’est une bête complètement différente.
VIDÉO CBR DU JOURFAITES DÉFILER POUR CONTINUER AVEC LE CONTENUPlutôt que d’être une sorte d’adaptation du jeu, ce film s’appuie sur le pouvoir souvent négligé que le médium des jeux vidéo a eu, même à ses débuts. Produit par Kingsman l’architecte Matthew Vaughn et avec Taron Egerton, c’est un type de film de jeu vidéo très différent, mais peut-être tout aussi essentiel à l’idée de raconter des histoires sur le grand écran à propos de celles que les joueurs vivent sur le petit écran.
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Tetris est un thriller d’espionnage historique
On aurait pu s’attendre au départ à une Tétris film comme une adaptation littérale du matériel source, espérant peut-être accomplir ce que le rebond depuis Adam Sandler et son équipage ne pouvait pas avec l’affreux pixels. Au lieu de cela, il fait écho à bien des égards au vénérable film de Tom Hanks Pont des espions et les oubliés mais brillants Appel de marge et est, de toutes choses, un film d’espionnage à combustion lente. La querelle des droits sur le jeu titulaire était déjà empêtrée dans les tensions de la guerre froide, pour commencer, mais alors que Henk Rogers d’Egerton vole entre les deux principaux pays de ce conflit lors de sa mission, les choses deviennent plus tendues au moment même avec la fin déjà établie à l’arrière de l’esprit des téléspectateurs.
Cela aide peut-être que les tensions réelles du moment présent fassent écho à bon nombre de celles décrites dans le film lui-même. Les jeux vidéo russes sont redevenus un sujet brûlant alors que les fans du récent Jeu de tir à la première personne Coeur atomique se sont débattus avec l’idée de soutenir un développeur de ce pays lors de son invasion de l’Ukraine. C’est cette même peur de fraterniser avec l’ennemi qui amplifie la tension sous laquelle Tétris‘ les personnages sont obligés d’opérer. Tout cela fournit Tétris non seulement avec une mesure de crédibilité mais aussi de pertinence. C’est l’un de ces films qui est parfait pour le moment où il est sorti, ce qui rend d’autant plus dommage qu’il soit enfermé derrière le paywall d’Apple TV+. Cet obstacle en lui-même, cependant, indique également le chemin parcouru depuis l’histoire de ce film et pourrait inciter à se demander pourquoi tant et pourtant si peu de choses ont changé à la suite de cela.
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Tetris est bien géré sans être ennuyeux
Tétris s’efforce de rester ancré dans une plausibilité suffisante pour maintenir l’intérêt ; même une finale explosive ne suffit pas à faire dérailler les choses. L’une des rares digressions que le film fait à partir de ce ton est ses transitions de scène pixélisées basées sur des morceaux de Tetris. Même cela parvient toujours à se sentir plus comme un ajout charmant plutôt que comme le genre de séquences chausse-pied que les films de bandes dessinées utilisaient jusqu’à récemment. Scott Pilgrim vs le monde (et Max Paynerécipiendaire de l’un des pires films de jeux vidéo avec l’aimable autorisation de Mark Wahlberg). Le film n’a jamais l’impression d’exagérer, de maintenir le rythme des événements et de ne jamais exagérer la comédie. La partition du film, également un hommage aux racines du récit dans les années 80, s’intègre parfaitement dans les moments portés par la distribution talentueuse du film.
Au milieu du chaos des réunions d’affaires et des négociations, l’acteur vétéran Matthew Marsh incarne le dernier dirigeant soviétique récemment décédé, Mikhaïl Gorbatchev; encore une fois, le casting de ce film est tellement ce qui le porte. Bien qu’il soit peu probable que beaucoup citent Tétris comme Le meilleur travail de Taron Egerton, sa dynamique avec son homologue soviétique, le créateur de Tetris Alexey Pajitnov (Nikita Efemrov), est un noyau émotionnel clair pour le film et qui maintient l’ambiance de l’histoire tout en ajoutant une note d’espoir. Efemrov correspond parfaitement à la caricature d’Egerton sur l’américanisme. Pour compléter le casting, une poignée de partisans fiables d’Hollywood, dont Rick Yune, Toby Jones et Miles Barrow. Certains examinateurs finiront probablement décrivant Tétris de la même manière qu’une machine à laver, avec des mots comme “robuste” et “capable”, mais elle a suffisamment d’esprit et de caractère pour mériter une montre.
À sa sortie, le jeu Tetris était considéré comme un pont culturel entre deux pays qui n’avaient connu que de l’animosité l’un envers l’autre. Ce même dépit a de nouveau jailli, et bien que Tétris n’offre aucune résolution pour le conflit plus large, le lien entre ses deux personnages principaux et leur expérience commune de surmonter ce genre d’animosité systémique et historique est inspirant. Tétris est un biopic sur deux hommes et un moment et sur la façon dont ces facteurs se sont conjugués pour changer le cours du monde et le jeu lui-même.
Pour voir un genre de film de jeu vidéo très différent, Tetris est maintenant diffusé sur Apple TV+.
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