TLDR : Découvrez les 25 titres ajoutés au National Recording Registry de la Bibliothèque du Congrès, dont des œuvres de John Lennon, Queen Latifah, The Police, Mariah Carey et plus encore, pour leur importance culturelle, historique et esthétique.
Des enregistrements de Mariah Carey, Daddy Yankee, Led Zeppelin et John Denver figurent également parmi les 25 titres sélectionnés pour la préservation cette année.
Imagine” de John Lennon, l’ascension culturelle de Madonna avec “Like a Virgin”, l’éternel succès de Noël de Mariah Carey, “All Hail the Queen” de Queen Latifah et le dernier album classique de The Police, Synchronicity, sont quelques-uns des sons marquants de l’histoire et de la culture du pays qui rejoindront désormais le National Recording Registry de la Bibliothèque du Congrès. La classe 2023 comprend également les premiers sons d’un jeu vidéo à rejoindre le registre avec le thème de Super Mario Bros., des voix de femmes puissantes, des introductions importantes de musique latine et des sons classiques de rock et de pop des années 1960 à 1980.
Carla Hayden, bibliothécaire du Congrès, a désigné aujourd’hui 25 enregistrements comme des trésors audio dignes d’être préservés à jamais, en raison de leur importance culturelle, historique ou esthétique dans le patrimoine sonore national.
“Le registre national des enregistrements préserve notre histoire à travers le son enregistré et reflète la diversité culturelle de notre pays”, a déclaré Mme Hayden. “La bibliothèque nationale est fière de contribuer à la préservation de ces enregistrements pour les générations à venir, et nous invitons le public à nous faire part de ses commentaires sur les chansons, les discours, les podcasts ou les sons enregistrés que nous devrions préserver à l’avenir. Cette année, nous avons reçu plus de 1 100 nominations publiques d’enregistrements à ajouter au registre”.
Les enregistrements sélectionnés pour le Registre national des enregistrements portent à 625 le nombre de titres inscrits au registre, ce qui représente une petite partie de la vaste collection de sons enregistrés de la bibliothèque nationale, qui compte près de 4 millions de documents.
Les dernières sélections inscrites au registre s’étendent de 1908 à 2012. Elles vont des premiers enregistrements de musique mariachi et des premières sonorités du blues au journalisme radiophonique précédant la Seconde Guerre mondiale, en passant par des sons emblématiques de la pop, de la country, du rock, du R&B, du jazz, du rap et de la musique classique.
L’émission “1A” de NPR présentera plusieurs reportages dans le cadre de la série “The Sounds of America” sur les sélections de cette année pour le National Recording Registry, y compris des interviews avec Hayden et plusieurs artistes présentés dans les semaines à venir. Suivez la conversation sur le registre sur Twitter et Instagram @librarycongress et #NatRecRegistry.
Même parmi la litanie de chansons d’une beauté à couper le souffle écrites par John Lennon, seul, avec les Beatles ou avec sa femme Yoko Ono (comme c’est le cas de cette chanson), son “Imagine” résonne. Le single le plus vendu de la carrière solo de Lennon, “Imagine”, avec son plaidoyer lyrique en faveur du dépassement du matérialisme et du nationalisme et d’une paix mondiale, est devenu un baume et un hymne pour les personnes qui traversent des périodes difficiles. Elle a été interprétée lors de cérémonies olympiques, d’hommages aux victimes de la guerre et de cérémonies commémoratives dans le monde entier.
Depuis 1986, la version originale de “Imagine” est jouée à New York à chaque réveillon du Nouvel An, lorsque la boule scintillante tombe, signifiant la fin d’une époque et le début d’une nouvelle. Au fil des ans, “Imagine” a été l’une des chansons les plus reprises au monde, avec des versions significatives interprétées par Elton John, Lady Gaga, Dolly Parton, Diana Ross et David Bowie.
Lire Keane : sur les pas des Beatles à Abbey RoadQueen Latifah est la première rappeuse à rejoindre le National Recording Registry avec son premier album All Hail the Queen de 1989, alors qu’elle n’avait que 19 ans. Son album a montré que le rap pouvait transcender les genres, notamment le reggae, le hip-hop, la house et le jazz, tout en ouvrant des perspectives à d’autres rappeuses.
“All I Want for Christmas Is You”, la chanson phare de la saison qui vend aujourd’hui plus de disques qu’à sa sortie en 1994, est la première chanson de Mariah Carey à figurer au National Recording Registry. La pop star, ravie, a déclaré à la Bibliothèque que cette chanson convenait parfaitement à une petite fille de Long Island qui a grandi en souhaitant un Noël parfait. Mais l’enfance de Carey a été mouvementée, marquée par le divorce de ses parents et des relations familiales difficiles. C’est pourquoi, alors qu’elle était une sensation de 22 ans dans le monde de la musique, la première chanson de Noël qu’elle a écrite parlait de ses propres souhaits pour les fêtes de fin d’année.
“J’ai essayé de puiser dans mon enfance, dans mon moi de petite fille, et de dire : “Quelles sont toutes les choses que je voulais quand j’étais enfant ? “Je voulais que ce soit une chanson d’amour, parce que c’est ce à quoi les gens s’identifient, mais aussi une chanson de Noël qui vous rende heureux.
Pour leur dernier album studio, Synchronicity, qui leur a valu trois Grammy Awards, The Police nous a offert une distillation sur cinq ans de leur travail précédent, qui incluait du punk, du reggae et du jazz, ainsi qu’un sens sophistiqué de la ligne mélodique et de l’harmonie, qui faisait écho aux 50 années précédentes de chansons populaires classiques. Au lieu d’une fusion évidente, les divisions musicales sont si bien superposées et imbriquées que l’on ne peut s’empêcher de ne pas les remarquer. Il s’agit d’un voyage musical onirique : de la sensation hypnotique et quelque peu déséquilibrée de la chanson-titre à la plaintive et déchirante “King of Pain”, en passant par les sauts intervallaires et les superpositions magiques de “Tea in the Sahara”, qui attirent l’attention. The Police représentait non pas un pastiche, mais un ethos stylistique.
Originaire du Panama dans les années 1980, le reggaeton a été décrit comme du reggae, du reggae en espagnol, du dancehall, du hip-hop et du dembow. Mais c’est le tube de Daddy Yankee “Gasolina”, sorti en 2004, qui a déclenché un changement radical pour le reggaeton, grâce à l’attrait qu’il a exercé sur les radios latines et sur le grand public. L’attrait de “Gasolina” était tel qu’il a même incité certaines stations de radio à passer de l’anglais à l’espagnol pour profiter de cette révolution.
FAQ :
Q : Qu’est-ce que le National Recording Registry ?
R : Le National Recording Registry est un programme de la Bibliothèque du Congrès qui vise à préserver les enregistrements audio importants pour leur importance culturelle, historique ou esthétique dans le patrimoine sonore national.
Q : Combien de titres sont ajoutés chaque année au National Recording Registry ?
R : Chaque année, 25 enregistrements sont sélectionnés pour être ajoutés au National Recording Registry.
Q : Quels genres de musique sont représentés dans le National Recording Registry ?
R : Le National Recording Registry représente une grande diversité de genres musicaux, allant du rock, pop, R&B, jazz, rap, musique classique, reggae et plus encore.
Q : Comment sont sélectionnés les enregistrements pour le National Recording Registry ?
R : Les enregistrements sont sélectionnés par la bibliothécaire du Congrès, en tenant compte des nominations du public et de l’importance culturelle, historique ou esthétique des œuvres.
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