Magazine Poésie

EXTRAIT DE MON LIVRE "QUELQUE PART UN HERITAGE", paru en octobre 2017

Par Elisabeth Leroy

Au printemps 1794, la misère s’étend, les paysans sont taxés au maximum. On ne peut pas acheter de viande. La Terreur se poursuit et la disette aussi. On ne trouve plus rien sur les marchés, même pas du pain. Les plus pauvres se nourrissent d’herbes ou de racines qu’ils font cuire. Dans le village on s’entraide beaucoup, le troc réapparaît.

La vie de la population devient de plus en plus compliquée. Les prix montent, les salaires stagnent. La guerre demande de gros efforts matériels. Les français restent en état de réquisition permanente en attendant que les ennemis soient chassés du territoire. Les départements réclament des mules, des charrettes, du fourrage, du bois ainsi que des vivres.

Après la mort de Robespierre le 27 juillet 1794, il règne une grande confusion dans tout le pays. Le peuple est si misérable qu’il manque de courage. Les plus pauvres vont pieds nus, ils portent des guenilles et n’ont plus que la peau sur les os. Les plus faibles tombent comme des mouches. On ressent une grande lassitude. La Terreur prend fin au mois d’août mais la disette reste profonde.

https://www.thebookedition.com/fr/quelque-part-un-heritag...

livre,histoire,roman,révolution,ancêtres,vie rurale,culture

Au printemps 1794, la misère s’étend, les paysans sont taxés au maximum. On ne peut pas acheter de viande. La Terreur se poursuit et la disette aussi. On ne trouve plus rien sur les marchés, même pas du pain. Les plus pauvres se nourrissent d’herbes ou de racines qu’ils font cuire. Dans le village on s’entraide beaucoup, le troc réapparaît.

La vie de la population devient de plus en plus compliquée. Les prix montent, les salaires stagnent. La guerre demande de gros efforts matériels. Les français restent en état de réquisition permanente en attendant que les ennemis soient chassés du territoire. Les départements réclament des mules, des charrettes, du fourrage, du bois ainsi que des vivres.

Après la mort de Robespierre le 27 juillet 1794, il règne une grande confusion dans tout le pays. Le peuple est si misérable qu’il manque de courage. Les plus pauvres vont pieds nus, ils portent des guenilles et n’ont plus que la peau sur les os. Les plus faibles tombent comme des mouches. On ressent une grande lassitude. La Terreur prend fin au mois d’août mais la disette reste profonde.

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