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Quelques définitions utiles

Par Etcetera

Ayant cherché récemment sur Wikipédia « la Liste des formes de gouvernements » – ne me demandez pas pourquoi – j’ai eu envie de vous faire part de certaines définitions qui méritent, à mon avis, réflexions et méditations.
Car, finalement, on croit connaître tout ça par cœur depuis belle lurette mais la lecture des définitions permet de préciser les choses avec une clarté désarmante.

Je rends donc grâce à Wikipédia qui m’a fourni l’intégralité du contenu de cet article !
Je n’ai rien modifié et me suis contentée de sélectionner.

L’oligarchie, qui signifie « règle du petit nombre », est une forme de structure de pouvoir dans laquelle le pouvoir appartient à un petit nombre de personnes. Ces personnes peuvent se distinguer par la noblesse, la richesse, les liens familiaux, l’éducation ou le contrôle des entreprises, de la religion ou de l’armée.

Une dictature est un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne les limitent ; il faut préciser que même un régime autoritaire peut avoir des lois, des institutions, voire un parlement avec des députés élus, mais pas librement et ne représentant donc pas des contre-pouvoirs. Ce régime politique a fréquemment été violemment critiqué ; ainsi, Hannah Arendt affirme que les lois qu’il promulgue sont éthiquement illégitimes, et que les institutions y sont factices.

L’autocratie est un système de gouvernement dans lequel le pouvoir suprême (social et politique) est concentré entre les mains d’une seule personne ou d’une seule entité politique, dont les décisions ne sont soumises ni à des contraintes juridiques externes ni à des mécanismes réguliers de contrôle populaire (à l’exception peut-être de la menace implicite d’un coup d’État ou d’une insurrection de masse).

La ploutocratie (du grec ploutos : dieu de la richesse et kratos : pouvoir) consiste en un système de gouvernement où la richesse constitue la base principale du pouvoir politique.

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La démocratie : Système où les citoyens élisent des représentants parmi eux pour former un organe directeur, tel qu’un parlement. La démocratie est parfois appelée « règle de la majorité ».

La démocratie peut être aussi définie par opposition, notamment dans la classification d’Aristote et de Polybe :

  1. aux systèmes monarchiques, où le pouvoir est détenu par un seul (μόνος/monos = seul, unique) ;

2. aux systèmes oligarchiques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d’individus (ὀλίγος/oligos = en petite quantité, peu abondant) ;

3. aux systèmes de dictature ou de tyrannie. Karl Popper, par exemple, considère qu’un régime est démocratique s’il permet aux citoyens de contrôler ses dirigeants et aussi de les évincer sans recourir à la violence. Karl Popper a présenté cette théorie dans plusieurs ouvrages dont La leçon de ce siècle et Toute vie est résolution de problèmes. En démocratie, le problème n’est pas de savoir « qui doit gouverner » mais « comment empêcher ceux qui ont le pouvoir d’en abuser ». Le peuple a le pouvoir et le devoir d’évaluer les dirigeants, mais il est impossible que tout le monde dirige en même temps ;

4. aux systèmes aristocratiques, où le pouvoir est détenu par ceux considérés comme « les meilleurs ». Francis Dupuis-Déri considère qu’en France ou aux États-Unis au xviiie siècle, l’aristocratie héréditaire (sous le régime monarchique) a été remplacée par une aristocratie élue : selon lui, l’élection, mécaniquement, consiste à choisir les meilleurs pour des fonctions qui exigent des connaissances et elle est une procédure d’auto-expropriation du pouvoir par les citoyens, qui le confient aux élus4 ;

5. aux systèmes ploutocratiques, où le pouvoir est détenu par ceux qui possèdent le plus de richesses.

Par ailleurs, le terme de démocratie ne se réfère pas uniquement à des formes de gouvernement mais peut aussi désigner une forme de société ayant pour valeurs l’égalité et la liberté (c’est notamment l’usage qu’en fait Alexis de Tocqueville, qui s’attache plus aux dimensions culturelles et psychologiques qu’au système politique en lui-même).

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En bref : quand on voit ce qu’on voit, qu’on entend ce qu’on entend et qu’on lit ce qu’on lit, on a raison de penser ce qu’on pense !


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