TLDR : Découvrez comment Ringo Starr, batteur des Beatles, maîtrise l’art de la batterie avec simplicité et élégance sur “Nowhere Man”.
Tout au long de son travail légendaire avec les Beatles, Ringo Starr a trouvé l’équilibre parfait entre le flash et la fonction. Il n’est pas surprenant que l’homme qui doit son surnom à ses bagues brillantes aime un peu de style de temps en temps, mais Starr a rapidement découvert que les Beatles attendaient de lui des rythmes de base et un rythme soutenu, et non des motifs complexes ou des solos de batterie.
Pourtant, Starr pouvait se mettre en valeur quand il le voulait. La vitesse nécessaire pour suivre des chansons comme ” I Wanna Be Your Man ” et ” Help ! ” est un aspect sous-estimé du style solide comme le roc de Starr. Ses remplissages sur des chansons comme ” Rain ” et ” She Loves You ” sont légendaires, mais il les a le plus souvent limités et épargnés. L’attitude gaffeuse de Starr et son manque d’intérêt pour l’écriture de chansons l’ont parfois fait passer pour l’intrus du groupe, mais en matière de musicalité, Starr était sans équivoque le meilleur dans ce qu’il faisait : jouer de la batterie.
Starr a commencé à élargir son style de jeu au milieu des années 1960. Lorsque les Beatles retournent aux studios EMI pour enregistrer Rubber Soul (1965), leurs intérêts se sont collectivement élargis pour inclure le folk, le raga et le R&B, entre autres genres. Peu de batteurs seraient capables de gérer toutes ces approches différentes, mais Starr était prêt à tout essayer. Ses grooves bas et sales sur “Drive My Car” s’accordaient parfaitement avec la brillance discrète de la partie de batterie de “In My Life”. Lorsqu’un kit complet n’était pas l’attraction principale, Starr tapait simplement sur une boîte d’allumettes pour obtenir les sons légers de “I’m Looking Through You”.
Lorsque ses coéquipiers ont cherché à explorer des sons plus psychédéliques, Starr les a accompagnés. Nowhere Man” de John Lennon associe une conscience psychique expansive à un profond sentiment de solitude et d’isolement. Alors que les harmonies entre Lennon, Paul McCartney et George Harrison constituaient l’attraction principale de la chanson, le travail de Starr consistait à faire avancer les choses tout en gardant les aspects expérimentaux de la chanson liés à un groove rock solide.
Pour passer d’une section à l’autre, Starr fournit quelques remplissages légers pour faire avancer les choses. Son motif central est remarquablement simple, donnant à la chanson juste assez de dynamisme pour éviter qu’elle ne se sente trop languissante. Lorsque le moment est venu d’utiliser des effets flashy, Starr s’assure que chaque coup compte. Le résultat peut sembler anodin, mais pour les batteurs, c’est une révélation. La chose la plus difficile à faire est de jouer le même motif simple encore et encore, mais le sens impeccable du timing de Starr a fourni la base qui a permis à ses coéquipiers de s’épanouir en tant qu’auteurs-compositeurs et musiciens.
Découvrez ci-dessous la batterie isolée de Ringo Starr sur “Nowhere Man”.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble