" Jeanne du Barry”, le film-événement de et avec Maïwenn,sorti mardi dernier dans 600 salles en France, a ouvert en même temps la 76e édition du Festival de Cannes.
Le long-métrage a été dévoilé dans la soirée aux festivaliers, avec un résultat aussi mitigé sur la croisette que dans notre chronique ci dessous :
Quelques mots sur le film de Maiwenn qui pourrait se résumer par Cendrillon à Versailles....Une Cendrillon un peu leste évidemment et un roi sombre, marmoréen mais très amoureux.Bref Jeanne et Louis s'amusent et la cour s'énerve.Livre d'image un peu trop sage pour nous conter les amours d'un roi et d'une courtisane portés l'un et l'autre sur la bagatelle.Niveau casting, Maïwennplutôt inspirée par son rôle de demie-mondaine ambitieuse, Benjamin Lavernhe égal à lui-même, c'est à dire parfait et d'ailleurs le film décolle chaque fois qu'il apparaît Pierre Richard, India Hair, Micha Lescot, Pascal Grégory font trois petits tours sympathiques et Johnny Depp, qui plombe quand même un peu le film, fait la gueule en se demandant ce qu'il fait là.
Jeanne du Barry possède un coté roman photo sympathique et familial, un peu sans aspirités, idéal pour les collégiens et les lycéens.Beaux costumes et question décors Versailles c'est pas n'importe quoi quand même ! Visite guidée au chateau et au XVIII ème siècle, l'étiquette à la cour de France pour les nuls, Jeanne du Barry est un film estimable à moitié réussi...et lycée de Versailles*, mais ce ne n'est ni Barry Lindon ni même Ridicule de Patrice Leconte.
* expression empruntée au fameux Pierre Dac pour remplacer et vice et versa"
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