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J'ai lu : l'inconnu de port belon

Par Venezia
J'AI LU : L'INCONNU DE PORT BELON
L'Inconnu de Port BélonUne Enquête du Commissaire DupinJean-Luc BannalecEditions Pocket/Presses de la CitéPolicier

Port Bélon, perle de Bretagne, célèbre dans le monde entier pour ses huîtres... Et théâtre de nouveaux mystères pour le commissaire Dupin appelé à la rescousse après la découverte d'un corps, inerte, ensanglanté. Aussitôt signalé, celui-ci a disparu. Volatilisé ? Dans les monts d'Arrée, on trouve un second cadavre. Il s'agirait d'un Écossais, modeste pêcheur et saisonnier dans les parcs à huîtres. Sur son bras gauche est gravé le Tribann, symbole d'une association druidique... De l'Écosse aux monts d'Arrée jusqu'à Port Bélon, y a-t-il un lien entre les deux affaires ? Pour le découvrir, Dupin plonge en eaux troubles au cœur du milieu, très concurrentiel, des ostréiculteurs...MON AVIS(Sans Spoiler)

Lors de la promenade de son chien, une ancienne actrice trouve un cadavre à Port Bélon, ila un tribann druidique tatoué sur l'avant-bras. Mais le cadavre disparait... Un autre apparait dans les Monts d'Arrée, à plusieurs kilomètres de là. Bien entendu qu'il y a un lien entre les deux affaires ! Et l'on va même partir pour l'Ecosse. Cette fois, Dupin va faire équipe avec une gendarmette, Mélanie Melen, avec Brioc L'Helgoualc'h, un étonnant chasseur de pistes, et bien sur avec Nolwenn, Labat et le Ber, toujours fidèles au poste et dont l'efficacité ne faillit jamais.L'intrigue se finalise avec d'habiles ficelles, elle est plutôt finement tricotée, bien pensée, malgré une perte de souffle à mi parcours, Dupin piétine et le lecteur aussi. J'ai bien aimé, au fil de la lecture, en apprendre un peu plus sur l'ostréiculture, l'auteur s'est parfaitement documenté, (il nous dévoile que l'on n'affine pas forcément là où l'on pose les naissains, entre autres...), sur la Bretagne et les nations celtes, mais il s'étend très (trop) longuement sur tous les aspects touristiques, sur les tenues vestimentaires des protagonistes, détails absolument inutiles pour la plupart, (couleur du pantalon, du petit foulard autour du cou, de la chemise, des bottes... de la coiffure...), de plus, cela ne sert pas l'histoire et alourdit le texte. Déjà que nombre de précisions est ajouté au fur et à mesure que l'on découvre le monde des ostréiculteurs, informations cependant nécessaire à l'enquête, mais l'auteur va vraiment au fond des choses, et livre toute la documentation qu'il a apprise pour son roman, à tel point qu'il m'arrivait de sauter des phrases et même des paragraphes (oh je n'aime pas faire ça ! Mais trop, c'est trop, ce n'est plus un roman mais une encyclopédie). L'auteur en profite pour distiller ses bonnes adresses à Concarneau et toute la Bretagne : on peut aller voir au fur et à mesure sur Google Map, on trouve tout. Ceci dit, ce n'est pas forcément déplaisant mais était-ce nécessaire d'en fournir autant ? Avis en demi-teinte, à cause de trop de détails, mais j'aime l'atmosphère bretonnante des enquêtes du commissaire Dupin, et bien sur que j'en lirai une autre, et encore une autre...


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