De gauche à droite : Raj Subbiah, chef de produit chez Uber Freight ; Dorothy Li, directrice de la technologie chez Convoy ; Spencer Frazier, vice-président exécutif des ventes et du marketing chez JB Hunt ; et Craig Fuller, fondateur de FreightWaves (Photo : FreightWaves)
Les efforts visant à rationaliser via la collaboration technologique la planification des chauffeurs de camion attendant à quai sont en bonne voie, selon des dirigeants s’exprimant lors de l’événement Future of Supply Chain de FreightWaves à Cleveland.
Convoy, JB Hunt et Uber Freight travaillent officiellement depuis décembre pour créer et normaliser un processus qui utilise des outils technologiques tels que des interfaces de programmation d’applications pour coordonner la planification au niveau du quai. Les trois sociétés viennent de publier leurs exigences en matière d’API, et prévoient de publier les spécifications à la mi-juillet, selon Dorothy Li, directrice de la technologie chez Convoy.
La mise en œuvre des spécifications devrait avoir lieu fin 2023 et en 2024, a déclaré Li.
“Ce qu’il s’agit vraiment, c’est un ensemble d’API standardisées. Vous pouvez imaginer des choses comme « obtenez-moi une liste de rendez-vous planifiés », « programmer ce rendez-vous », « reprogrammer ce rendez-vous ». Et cela [would be] standard à travers nos systèmes, de sorte que d’un transporteur à un autre TMS, nous pouvons tous nous parler », a déclaré Li au public de la conférence mercredi.
Spencer Frazier, vice-président exécutif des ventes et du marketing pour JB Hunt (NASDAQ : JBHT), a déclaré que l’impulsion de la collaboration entre les trois sociétés était de trouver un moyen de résoudre les problèmes auxquels tous les transporteurs sont confrontés en matière d’horaires, tels que les variabilités des temps de détention auxquels les conducteurs sont confrontés.
Les défis de la planification sont un «problème omniprésent» et une «ligne directe vers les coûts», et résoudre ce problème de manière collaborative aide finalement non seulement les conducteurs, mais aussi les expéditeurs et les clients, car la normalisation de la planification pourrait aider à prévenir les retards de commandes ou les ventes manquées, selon Frazier.
D’autres ont depuis rejoint l’effort, ont déclaré les dirigeants. D’après un site internet sur le consortium pour normaliser les horaires, les autres sociétés impliquées incluent Arrive Logistics, BlueYonder, Coyote Logistics, e2open, Oracle, One Network Enterprises et Echo.
« JB Hunt est une organisation de bonne taille dans notre industrie, mais nous ne pouvons pas résoudre ce problème seuls. Et vraiment, même nous trois ensemble – nous faisons une bonne partie de l’entreprise, mais nous trois ne sommes pas assez grands pour y faire face seuls. C’est quelque chose où l’industrie doit se rassembler. L’industrie doit le faire d’une manière que nous résolvons pour le bien de tous.
Au fur et à mesure que les entreprises élaborent des normes de planification, on s’attend à ce que cet effort puisse servir de point de départ pour d’autres collaborations qui fournissent des services à valeur ajoutée.
« Nous essayons de définir à quoi devrait ressembler au moins le strict minimum. Et nous espérons que les gens iront au-delà de cette norme minimale », a déclaré Raj Subbiah, chef de produit chez Uber Freight. “Et je pense qu’il y a une couche supérieure où beaucoup d’innovations peuvent se produire, et nous le rendons certainement possible en définissant à quoi devrait ressembler le minimum.”
Cette collaboration intervient également à un moment où les acteurs de la chaîne d’approvisionnement se demandent si – ou quand – le prochain événement perturbateur semblable à la pandémie de COVID-19 se produira et bouleversera les chaînes d’approvisionnement.
« C’est incroyable de voir comment cette industrie n’a pas été aidée par la technologie et les améliorations au cours des 10, 20 dernières années. Et nous considérons cela comme un strict minimum que ce que nous devons faire au cours des prochaines années pour nous faire passer au niveau supérieur – cette numérisation du fret qui doit se produire pour que nous puissions utiliser pleinement la technologie. Nous voyons cela comme un tremplin », a déclaré Subbiah.
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