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Chroniques homérides, Tome 2 : L'ultime oracle d'Alison Germain

Par Rambalh @Rambalh
Après le tome 1, j'ai directement enchaîné avec le deuxième tome, profitant de quelques jours de congés.
Chroniques homérides, Tome 2 : L'ultime oracle d'Alison Germain

Quatrième de Couverture
Après avoir appris l’existence des Homérides, je suis parvenue, non sans difficultés, à Hestiapolis, havre de paix et de protection pour ce peuple aux dons incroyables, dont je fais désormais partie. Là-bas, je retrouve Ellie, la Pythie, qui voit dans mon destin et les récentes épreuves que j’ai dû surmonter l’accomplissement de sa dernière prophétie. Mais si maintenant un nom peut-être mis sur la menace qui plane, sa compréhension recèle encore beaucoup de zones d’ombre et l’Ordre Homéride n’arrive pas à s’accorder sur le plan d’actions à établir. Pire, il me prive de ma liberté sous prétexte de me protéger. J’ignore tout des coutumes et de l’histoire de mes semblables, mais je vais devoir apprendre vite, car les murs de la cité ne semblent plus être un obstacle suffisant pour arrêter celui qui veut s’accaparer mon pouvoir.
Mon avis
Louise parvient enfin à rejoindre Hestiapolis, foyer des homérides, après avoir échappé à son ennemi. Profondément marquée par cet affrontement, elle se relève doucement, retrouve ses proches et découvre de nouvelles informations sur sa nature profonde. Pour sa protection, elle doit rester cloitrée au sein de la cité, ce qu’elle supporte assez difficilement. Malgré les précautions, l’ennemi se rapproche de plus en plus.
L’ultime oracle nous plonge au cœur de la vie des homérides, de leur diversité et nous permet d’en apprendre un peu plus sur leur histoire et leur nature. On est peu à peu plongé dans des rouages ancestraux et politiques et on progresse aux côtés de Louise dans ces découvertes. L’univers mis en place n’est pas parfait, certains rouages manquent de finesse ou de complexité mais l’idée de base reste intéressante : si, comme moi, on lit de la fantasy issue de la mythologie grecque uniquement de temps en temps, je pense qu’on peut aisément y trouver son compte. Une sorte d’introduction dans ce genre de littérature qui, je pense, ne suffira par contre pas à convaincre les aficionados déjà bien rodés.
Le rythme des chapitres est un point fort du livre : le dosage entre actions et explications est bien géré, on ne se perd pas en longueur inutilement et l’écriture est toujours dynamique. Des points mériteraient d’être un poil plus développés mais ça n’a pas dérangé ma lecture. On sent l’amour d’Alison Germain pour la Grèce Antique dans ses descriptions et son souci du détail pour la cité d’Hestiapolis et le rendu est assez sympa.
Comme je le craignais dans le premier tome, Louise se révèle être l’héroïne stéréotypée qui tend vers le côté badass et tête brûlée de la force et perd en naturel. Elle m’a souvent agacée par son manque de réalisme, notamment dans ses pensées et réactions : son culot est bien trop gros pour sonner juste à mon goût. Il en va de même pour sa relation avec Angus : c’est trop fort, trop vite et le mièvre qui en découle m’a clairement laissée de marbre. La passion des débuts laisse trop vite la place à l’intensité des sentiments… Qu’on n’a même pas eu le temps de voir naître. Ce n’est pas parce que la romance est prévisible qu’il faut l’accélérer. Si le dosage de l’intrigue est bien fait, celui des personnages et de leurs liens, lui, est le gros point faible de ce tome.
L’écriture et les idées de l’autrice restent cependant prometteuse et, malgré les points faibles, cette lecture a été plaisante l’été dernier, allongée à l’ombre d’un arbre, entre deux plongeons dans la piscine.
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