Chauvigny, juillet 2023, une boîte à livres attire notre attention. Elle se trouve dans une ancienne cabine téléphonique. Un nom accroche mon regard, Agnès Ledig. Sév me dit que c’est une alsacienne. Je me souviens alors que Jack Koch, dont vous avez vu de nombreux dessins sur le blog, a illustré un de ses ouvrages.
Je lis donc la 4ème de couverture :
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n’a pas l’habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend…
Ma curiosité me pousse à prendre ce livre, pensant à un contenu léger et distrayant qui devrait parfaitement convenir à un lecteur de BD pas trop habitué aux livres sans images…
Je commence ma lecture, le livre se lit très bien et le contenu correspond à mes attentes. Mais, il y a un mais, je suis presque à la moitié du livre et l’histoire semble (pourrait) se terminer. C’est alors que survient cette grande claque émotionnelle qui vous fait dire « Non, ce n’est pas possible, cela ne peut pas se passer comme cela ! ». Au fil des pages, cela se confirme.
Je ne vais pas en dire plus, de peur de spoiler cette histoire bouleversante, cet hymne à la vie. Les personnages ont des chemins de vie très caillouteux qui les ont bien abimés et qui vont encore les abimer, ils savent tomber, se relever pour continuer à avancer, continuer à vivre.
Les chatounes (petits morceaux de matelas en mousse) peuvent parfois vous aider à aller mieux.
Alo’s pou’quoi tu sou’is jamais si tu vas pas mou’i’ ? (Lulu)
éé
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble