La rétro: Letters to Juliet (Ciné)

Bonjour mes Nautes!

Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’une romcom sous fond de Shakespeare, Italie et tout ce qui est sucré.

Si vous n’avez jamais entendu parler de Letters to Juliet, c’est clairement l’occasion!

Je spoile un peu, c’est une rétro après tout.

Synopsis

Sophie est une jeune femme ayant pour ambition de devenir journaliste. Avec son fiancé, le chef Victor, elle se rend dans la ville italienne de Vérone pour un voyage en amoureux en préparation de leurs noces. Là, elle découvre un groupe de femmes qui se font appeler ‘secrétaires de Juliette’, et elle décide de se joindre à elles…

Romeo oh Romeo…

Ah, Vérone. Vérone et ses amants maudits, Roméo et Juliette… Une ville à jamais reliée au romantisme malgré la tragédie qui l’a rendue célèbre…

Tout film prenant comme base des opérations une telle ville gagne automatiquement des points sur l’échelle de la romcom. On ne peut s’empêcher d’admirer les décors, la langue qui chante, les accents, la nourriture…

Bref, vous l’aurez compris, j’ai toujours été amoureuse de l’Italie, faudra d’ailleurs que j’y retourne.

L’originalité de ce petit film très sympathique réside donc dans le fait que des femmes de tous les horizons et tous les pays viennent déposer des mots à l’intention de Juliette, des lettres emplies de doutes, de douleur parfois, de questions aussi. Et c’est très intéressant de se dire qu’un groupe bénévole s’amuse à répondre à ces femmes, pour ne pas qu’elles se sentent oubliées.

Notre héroïne, Sophie, se donne pour mission de retrouver l’auteure d’une lettre déposée et perdue il y a plus de cinquante ans, et évidemment, cette recherche est pleine de bons moments, de moments plus nostalgiques, ou gênants.

Une romcom comme il en faudrait plus, et si on sent évidemment la romance entre Sophie et Charlie à vingt kilomètres, elle n’en reste pas moins mignonne comme tout.

Charming…

Parlons casting?

Sophie est incarnée avec brio et étincelle dans le regard par la toujours très choupi Amanda Seyfried (Mamma Mia), entichée au début d’un Gael Garcia Bernal (Mozart in the Jungle) toujours aussi merveilleux et à qui le personnage d’obsédé de la bonne bouffe va finalement très bien. XD

Ils croisent tous deux le chemin de la grande Dame Vanessa Redgrave (Atonement), absolument délicieuse; et de Christopher Egan (Dominion) qui prouve une fois encore que les Australiens peuvent assez bien imiter l’accent briton.

Et on notera que Lorenzo, l’amour de jeunesse de Claire, est incarné par Franco Nero (Camelot), le mari dans la vraie de Vanessa Redgrave, et que leur réelle histoire d’amour ressemble à s’y méprendre à celle de leurs personnages.