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The Clearing (Mini-series, 8 épisodes) : culte de pacotille

Publié le 09 août 2023 par Delromainzika @cabreakingnews
The Clearing (Mini-series, 8 épisodes) : culte de pacotille

The Clearing est l'adaptation d'une histoire vraie avec ses propres libertés. Inspirée par une réelle secte, The Clearing nous plonge dans l'univers de personnages intéressants mais manque cruellement de rythme, de forme et d'éléments mystérieux qui rendraient le tout plus palpitant. J'ai toujours aimé les histoires de sectes. C'est souvent des intrigues qui peuvent mélanger plusieurs genres : le thriller, l'horreur (Midsommar était parfait dans ce sens là, n'en déplaise à ses détracteurs) mais aussi quelque chose de plus dramatique et donc attachant. The Clearing est la première série australienne de Disney+ et malheureusement, comme souvent chez les australiens, on sent que l'idée était bonne mais qu'elle n'est pas aussi aboutie qu'elle pouvait l'être. L'histoire d'origine est celle de la secte The Family (qui a ensuite inspiré le roman In the Clearing de JP Pomare qui est adapté ici). La leader de la secte, Anne Hamilton-Byrne était une prof de yoga qui disait être la réincarnation de Jesus Christ.

Une femme doit affronter les démons de son passé dans une secte afin d'empêcher l'enlèvement et la coercition d'enfants à l'avenir.

La vraie force de The Clearing est son casting. Guy Pearce ou encore Teresa Palmer offrent de très belles prestations qui élèvent forcément le niveau d'un script qui fait plus dans l'esbroufe que dans la profondeur. Les premiers épisodes savent assez bien géré les personnages en créant un mystère mais cela manque de l'ambiance pesante que devrait avoir quelque chose de ce genre là. Teresa Palmer est parfaite de bout en bout. Elle parvient à insuffler à son personnage suffisamment de nuances afin que l'on soit happés par ce qu'elle nous raconte. La structure narrative de The Clearing suit celle du roman avec plusieurs époques mais j'aurais aimé que cela soit un brin moins fouillis. Disons que la mini-série a du mal à utiliser ce concept intelligemment et tire sur la longueur avec huit épisodes.

The Clearing est clairement le genre d'intrigues qui n'avaient pas besoin d'autant d'épisodes pour être racontée. Après quatre épisodes, The Clearing devient banale et manque cruellement des éléments qui font d'une histoire de secte quelque chose de palpitant. La mise en scène est correcte mais manque là aussi d'une atmosphère qui colle au genre. On se retrouve avec quelque chose qui entre dans les cases de toutes les séries adaptées d'histoires vraies que l'on a pu voir fleurir ces dernières années sur le petit écran. Les quatre derniers épisodes tirent souvent sur la corde, rendant le tout bien moins palpitant que prévu. Je m'attendais à un regain d'intérêt dans les derniers épisodes mais il n'en est rien. Au contraire, on sent que l'histoire s'étire pour peu de choses avant d'arriver à une conclusion qui tombe un peu trop à plat.

Note : 4/10. En bref, une idée géniale, une Teresa Palmer excellente mais un manque cruel d'idées pour tenir la baraque pendant huit épisodes.


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