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La Relation Complexe Entre Paul McCartney et John Lennon : Confrontations, Critiques et Collaboration.

Publié le 14 août 2023 par John Lenmac @yellowsubnet

Plongez-vous dans la dynamique profonde de la relation entre Paul McCartney et John Lennon des Beatles, et découvrez comment leurs confrontations ont façonné certains des plus grands succès de la musique.

Paul McCartney et John Lennon étaient d’étroits collaborateurs au sein des Beatles. Malgré leurs différences, les deux hommes étaient de bons amis et ont écrit ensemble de nombreux succès des Beatles. Selon l’ingénieur du son des Beatles, Geoff Emerick, le respect que McCartney et Lennon avaient l’un pour l’autre faisait d’eux des partenaires parfaits. McCartney était le seul à pouvoir rappeler Lennon à l’ordre lorsqu’il se comportait mal.

Paul McCartney pouvait rappeler John Lennon à l’ordre quand d’autres ne le pouvaient pas.

Emerick a travaillé en étroite collaboration avec les Beatles pendant des années. Il a ainsi pu comprendre la dynamique de la relation entre McCartney et Lennon.

“Beaucoup de gens ont une vision simpliste de la collaboration entre Lennon et McCartney : Lennon était le rocker brutal et prêt à tout, tandis que McCartney était le doux sentimental”, écrit-il dans son livre Here, There and Everywhere : My Life Recording the Music of the Beatles. “Bien que cela ait pu être partiellement vrai, leur relation était bien plus profonde que cela.

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Ils se faisaient suffisamment confiance et se respectaient mutuellement pour se critiquer comme personne d’autre ne pouvait le faire.

Paul était la seule personne qui pouvait regarder John dans les yeux et lui dire : “Tu es allé trop loin””, écrit Emerick. Ils étaient généralement diplomates l’un envers l’autre – Paul pouvait dire à John : “Oh, je pense que tu peux faire mieux que ça”, ou quelque chose de similaire – mais c’est à cela que ça se résumait”.

Paul McCartney a parfois laissé la colère de John Lennon améliorer ses chansons

Parfois, en particulier dans la seconde moitié des années 1960, leurs critiques sont devenues plus dures et moins mesurées. Pourtant, ils s’écoutaient l’un l’autre.

Une fois, après avoir passé un temps frustrant sur la chanson “Ob-La-Di, Ob-La-Da” de McCartney, Lennon est parti se défoncer. Lorsqu’il est revenu, il s’est mis à jouer les premiers accords de la chanson au piano pour montrer à McCartney comment la chanson devait se dérouler.

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“‘Ok, alors, John’, dit-il dans des mots courts, coupés, en fixant son compagnon de groupe dérangé droit dans les yeux. ‘Faisons-le à ta façon’. Malgré sa colère, je pense qu’au fond de lui, Paul était flatté que son collaborateur de longue date ait réfléchi à la chanson… même s’il l’avait manifestement fait alors qu’il était dans tous ses états.”

Les Beatles se battaient toujours de manière acharnée

Même si McCartney et Lennon se comprenaient, ils continuaient à se disputer violemment. Lors de l’enregistrement de l’Album blanc, McCartney a laissé libre cours à son ressentiment à l’égard de son compagnon de longue date.

“Je pouvais les entendre se disputer dans le hall et c’était terrifiant”, se souvient un employé d’EMI, selon le livre The Beatles : The Biography de Bob Spitz. “Paul était absolument livide, accusant John d’être imprudent, puéril et de saboter le groupe.

Lennon n’était pas réceptif aux sentiments de son coéquipier. Après la séparation des Beatles, leur relation a également atteint un point particulièrement bas. McCartney a déclaré qu’ils avaient du mal à se comprendre, surtout lorsqu’ils devaient parler affaires.

Je l’appelais quand j’allais à New York et il me disait : “Ouais, qu’est-ce que tu veux ?” “J’ai juste pensé qu’on pourrait se rencontrer ?” “Ouais, qu’est-ce que tu veux, mec ?”. J’avais l’habitude de recevoir des appels téléphoniques très effrayants”, a déclaré McCartney, selon le livre Paul McCartney : Many Years From Now de Barry Miles. “Dieu merci, ils ne font plus partie de ma vie. J’ai traversé une période où j’étais si nerveux à l’idée de l’appeler et si peu sûr de moi que j’avais l’impression d’être dans l’erreur. C’était très acrimonieux et amer”.


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