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Romans caucasiens, Alexandre Dumas… lu pour le challenge « les classiques c’est fantastique » !

Par Antigone
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Selon le programme annuel du challenge « les classiques c’est fantastique ! », élaboré par Moka et Fanny, je publie comme convenu le dernier lundi du mois mon choix « classique », lu jusque-là dans le plus grand secret. Un groupe facebook a été mis en place. Pour août, le programme est le suivant : « L’été est souvent propice à la lecture de pavés et autant dire qu’avec ces deux monstres sacrés-là, les idées ne manqueront pas ! Charles Dickens vs Alexandre Dumas, ou la la ! ». J’avais déjà décidé de relire pour mon choix de mai, celui de juin et celui de juillet. J’ai fait autrement pour août car, même si j’adore Le Comte de Monte Cristo, je n’avais pas envie de le relire pour la 1000ème fois et Dickens ne me tentait pas. J’ai donc risqué l’aventure de ces Romans caucasiens, moins connus dans l’oeuvre de Dumas, et sans doute malheureusement à raisons Le roman de voyage était très populaire à l’époque où Alexandre Dumas publie les deux petits romans inclus dans ce recueil, La boule de neige et Sultanetta. Il est même spécifié en quatrième de couverture de ce livre que ses récits de voyage étaient des best-sellers. Alexandre Dumas s’est inspiré du séjour qu’il a réellement effectué en Russie en 1858 et 1859. Ces contes ont tous les ingrédients des contes des Mille et une nuits, ce que le lecteur d’aujourd’hui peut avoir du mal à apprécier. Il y a le héros courageux, jeune et beau, la belle inaccessible, qu’un défi relevé peut éventuellement rendre de nouveau accessible, des décors enchanteurs et dangereux, des ennemis féroces, la guerre. Dans ces deux histoires, un jeune homme prend des risques fous pour accéder à la main de sa belle, avec plus ou moins de succès. Et c’est l’occasion de découvrir un peuple, des cultures et de se dépayser. Dans Boule de neige, il s’agit de rapporter de la neige du sommet d’une montagne pour l’amener à la mer et faire ainsi venir la pluie. Dans Sultanetta, il s’agit d’affronter un tigre. Plus que l’amour, c’est l’amitié qui est souvent mise en avant dans ces récits, et si elle est respectée, elle peut sauver une vie…  Vous l’aurez peut-être compris, j’ai été moyennement séduite par ce livre. J’ai ressenti beaucoup d’ennui à lire les digressions sur le pays, les coutumes, qui plaisaient sans doute aux lecteurs de l’époque. Pourtant, les intrigues sont intéressantes et Alexandre Dumas sait créer des personnages complexes, ce qui a su retenir mon attention. Comme j’avais acheté ce titre, j’ai tenu à aller jusqu’au bout, ce qui n’est pas toujours une bonne idée et a failli m’entraîner dans une jolie panne de lecture. Ceci dit, étrangement, je suis heureuse d’avoir découvert cette facette des oeuvres d’Alexandre Dumas (dit Alexandre Dumas père) dont je n’avais lu jusqu’à présent que Le Comte de Monte Cristo et Les trois Mousquetaires.

Editions Syrtes poche – 12 mai 2023

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…

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Le billet récapitulatif des lectures du mois chez Moka et chez Fanny (à venir)


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