Quand Ringo Starr a Flirté avec du Dylan par Erreur

Publié le 04 octobre 2023 par John Lenmac @yellowsubnet

La célébrité de Ringo Starr au sein des Beatles était plus souvent attribuée à sa maîtrise de la batterie qu’à ses talents vocaux ou d’écriture. Avec son style distinctif, il apportait une texture rythmique qui rendait chaque morceau des Beatles singulier. Cependant, sa voix était souvent réservée pour des morceaux teintés d’ironie comme “With a Little Help From My Friends”. Sa trajectoire en tant qu’artiste solo a bien débuté, mais ses premiers pas dans l’écriture ont été marqués par un plagiat involontaire.

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Un Batteur Pas Si Enclin à Écrire

Dans les premiers jours des Beatles, Starr n’avait guère d’ambitions d’auteur-compositeur. Il préférait donner vie aux compositions de John Lennon et Paul McCartney. L’éloge de McCartney sur la rapidité avec laquelle Starr et George Harrison pouvaient comprendre et interpréter leurs créations était un témoignage de leur synchronicité.

Un Premier Essai d’Écriture Hilarant

L’essai initial de Starr dans l’écriture a provoqué des rires dans le groupe. McCartney a raconté que Starr, après avoir passé quelques heures sur ce qu’il croyait être une création originale, avait en fait réécrit un morceau célèbre de Bob Dylan. Cette anecdote a souligné l’influence inévitable que les contemporains avaient les uns sur les autres pendant cette période prolifique de la musique rock.

Les Beatles et Dylan : Une Influence Réciproque

L’admiration des Beatles pour Dylan était bien connue, tout comme l’impact des Fab Four sur la transition de Dylan vers un son électrique. L’influence dylanienne était manifeste dans “You’ve Got To Hide Your Love Away” de Lennon, évoquant une tentative de canaliser l’esprit des hymnes folk de Dylan dans leur musique.

Les Tentatives d’Écriture Continuent

Ringo Starr n’a pas cessé d’essayer d’apporter sa contribution à la plume des Beatles. Dans le documentaire “Get Back”, on le voit esquisser ce qui deviendra plus tard “Octopus’s Garden” avec l’aide de Harrison. Bien que ses essais aient été frappés de maladresse, la camaraderie entre les Beatles et Dylan a assuré qu’un petit pas de faux dans l’écriture n’entrainerait pas de conséquences légales avec la légende du rock.

Ce chapitre humoristique de la saga des Beatles souligne non seulement l’évolution de Starr en tant qu’artiste, mais aussi le tissu d’influences mutuelles qui ont formé le paysage musical de cette époque dorée du rock’n’roll.