Spécial Inde (1/2) : Une Bombay imaginaire en toile de fond du roman graphique Kari

Par Christophe Greuet

Alors que le monde entier a les yeux tournés vers la Chine, faisons un petit tour vers un autre pays d’Asie qui commence à prendre une part non négligeable dans le paysage culturel occidental : l’Inde.



Relativement absent des librairies françaises, le roman indien s’incarnait jusqu’il y a peu en la personne de Salman Rushdie. Le salon du livre de Paris 2007, qui fait de l’Inde son invité d’honneur, offre aux éditeurs la possibilité de faire découvrir aux lecteurs les nouveaux talents indiens. Parmi ceux-ci, on retrouve bien entendu, la littérature d’Abha Dawesar (Babyji), mais aussi celle de Altaf Tyrewala (Aucun dieu en vue), ou de Chetan Bhagat (Une nuit @ thecallcenter). Suivent bientôt des ouvrages prenant le pays pour décor (Shantaram de Gregory David Roberts), des documents hors normes (Bombay maximum city de Suketu Mehta) et, au début 2008, un roman-monde inoubliable, Le seigneur de Bombay de Vikram Chandra.
Du coté des romans graphiques, les exemples sont beaucoup plus rares. Et pour cause : le tout premier d’entre eux date de 2004. Intitulé Corridor, il est signé par Sarnath Banerjee. Le Salon du livre permet également à Denöel Graphic d’éditer Calcutta, le second album de l’auteur, traduit par Claro.
Aujourd’hui, les lecteurs français auront en novembre prochain l’occasion de découvrir Kari, un nouveau graphique signé par la dessinatrice et auteur Amruta Patil.