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Euh, non... Je ne parlais pas de l'horrible rasoir jetable en plastique orange qui rouille à votre grand désespoir mesdames depuis 8 mois sur le bord du lavabo (car 'jetable' ne veut malheureusement pas dire qu'il a des petites pattes et qu'il se jette tout seul dans la poubelle - bien qu'elle soit à environ 20cm à vol d'oiseau. C'est fou, je sais mais la technologie a ses limites).
Aujourd'hui, cette vision d'apocalyse monopolise encore tout votre cerveau, mais rassurez-vous d'ici quelques mois, vous penserez à un tout autre objet. Le BicPhone.
Ouh la mais qu'est-ce donc? Un téléphone en forme de rasoir (la honte)? Un rasoir avec une antenne (mais pourquoi donc)? Que nenni : c'est le premier téléphone mobile perdable lancé cet été en co-branding par Orange et Bic. Vous remarquerez qu'on ne dit pas "le premier téléphone jetable". Car on ne jette pas un téléphone. Vous le savez tout aussi bien que moi. Cherchez dans la boite à chaussures. Si, si. Celle tout en bas de l'étagère, dans laquelle vous conservez religieusement votre premier Nokia 3210 depuis environ 12 ans. Ah, vous voyez bien.
Ce nouveau jouet aura pour vocation de venir combler certaines niches, véritables foyers de croissance et exprimant de réels besoins (les fameux insight consos) auxquels l'offre actuelle n'aurait pas encore pu/voulu répondre. Face à cette affirmation quelque peu abrupte, la preuve par l'exemple, mais plus tard. Je vous explique d'abord le concept.
Bref, c'est un retour aux sources : un téléphone pour téléphoner, tout simplement. Et en cette période de récession, de contraction du pouvoir d'achat, mais également de lancement overmédiatique de l'iPhone, cette nouvelle offre tombe à pic : trading up, trading down, hein? Le BicPhone vient briser la surenchère de technologie.
Espérons que ce lancement soit un succès (l'offre actuelle étant déjà saturée, et le consommateur inondé) et qu'il fasse oublie l'échec de la mythique tentative de diversification de Bic dans le parfum, il y a quelques années...