Conservatoires et écoles de musique au Maroc

Publié le 19 août 2008 par Musique


: Etablissement servant au minimum les disciplines suivantes : flûte, hautbois, clarinette, saxophone, cor, trompette, basson, trombone, tuba, percussions, violon, alto, violoncelle, contrebasse, piano, guitare, chant classique, oud, chant arabe, musique arabe, musique andalouse, formation musicale(solfège, histoire de la musique), harmonie, danse classique, orchestre de musique traditionnelle, orchestre de musique classique, orchestre de musique de chambre, orchestre de musique arabe.

L' . Malheureusement, cet enseignement ne s'est pas développé et n'a connu aucune modification pour avoir un visage moderne et une structure méthodologique dans les conservatoires afin de répondre aux besoins des élèves en matière musicale. enseignement musical au Maroc a commencé depuis des décennies, avant même le protectorat sous le règne du Sultan Mohammed Benabdallah

En parallèle à cela, l'infrastructure des conservatoires est vraiment déplorable, vu la rareté de ces établissements qui, quand ils existent dans certaines villes, ne répondent pas au cahier de charges et aux normes internationales.

Il faut une restructuration générale de ce secteur. Je pense que le seul conservatoire qui respecte les normes architecturales est celui qui vient d'être terminé à Marrakech. Alors que le reste des conservatoires se trouve soit dans de vieux bâtiments historiques, soit dans des administrations, soit dans une morgue, soit le sous sol d'une l'école des Beaux Arts.

Il existe, actuellement, un phénomène d'écoles privées qui se multiplient de plus en plus, dont certaines sont très chères pour les bourses de la majorité des citoyens. Ces écoles sont réservées à des élites. Elles ne peuvent pas participer au développement artistique et musical du pays. Normalement, elles doivent représenter la cerise sur le gâteau. Mais, où est-il ce gâteau d'abord qui doit satisfaire la masse marocaine pour laisser, ensuite, la place aux élites de donner cet enseignement à leurs enfants. C'est vrai que ces écoles ont leur rôle à jouer, mais c'est vrai aussi qu'elles sont réservées à des gens qui ont les moyens.

: Etablissement servant au minimum les disciplines suivantes : bois (un au choix), cuivres (un au choix), violon, violoncelle, piano, guitare, oud, musique traditionnelle, solfège, et un orchestre polyvalent.

- Conservatoire communautaire de musique, Directeur : M. Mohamed Alaoui Hassani, Tél.:(02)22.20.47, poste 531

- Conservatoire municipal A. Agoumi, Directeur :M. Mustapha Boudraa

- Conservatoire Communautaire de Musique et de Danse, Directrice : Mme Sifi

Sefrou - Conservatoire municipal, responsable Mohamed Jabri Tél.: 66.00.01

  • Le BRPM ( société de pétrole)
  • L'OCP (office chérifien des phosphates)

Le projet de l'Institut de la musique et des arts chorégraphiques, constitue un maillon essentiel au développement culturel au Maroc. Il permettra le renouveau de l'enseignement musical supérieur, qui se trouve aujourd'hui menacé d'asphyxie pour des raisons matérielles. Il est important d'offrir aux élèves des moyens technologiques modernes (moyen d'enregistrement, son, vidéo), des espaces, de travail agréables avec des volumes étudiés, afin d'éviter de creuser le fossé entre le conservatoire et le monde professionnel.

  • Ahmed Awatif ( chef d'orchestre classique)
  • Idriss Acharadi ( Premier chef d'orchestre marocain de l'indépendance)
  • Abd Assalam Khchan (Chef d'orchestre Royal)
  • Ahmed Alaoui (chef d'orchestre de musique arabe classique de la Chaine 2M)