Bonne nuit mes doudous, de Nikitas M. Papakostas (éd. do)

Publié le 08 février 2024 par Onarretetout

Il ne faut pas se fier au titre. À qui pourrait-on se fier ? Dans ce village grec, les villageois tentaient de piéger les esprits, bons ou mauvais, dans le feu. C’est avec les enfants qu’ils les attiraient. Le conte  de Nikitas M. Papakostas, qui tient en une soixantaine de pages, met en scène deux de ces enfants, un garçon, Fotis, et une fille, Mario. Dès l’enfance, iels sont marqué.e.s par le malheur et la malveillance. Et, bien sûr, on marie ces deux-là. Le conte est cruel, et n’est pas à mettre entre toutes les mains. « Certains trouvent Dieu, et d’autres le perdent », peut-on y lire.