Il y a cette jeune femme des États-Uni, une auteure compositrice interprète, extraordinairement brillante qui y fait de l'humour très intelligent.
Comme ce que j'ai vu cette semaine, où elle incarne tous les "personnages" qui sont: la roue, la devise, le langage, le feu et l'ampoule électrique se chicanant sur qui a eu le plus grand impact sur l'humanité. Ce à quoi on se plaint à maman: la nécessité. Qui demande aux enfants de rester tranquille. La machine à vapeur ajoute que tout le monde a son rôle à jouer dans l'histoire de l'humanité. La presse écrite en rajoute un peu sur le partage des connaissances. L'internet intervient afin de souligner que la vitesse du partage des idées, des connaissances et des faits qu'il a fait naître lui mérite tout le crédit des succès humanitaires. Superconducteur dit que sans lui, bien des choses ne seraient jamais matérialisées et que certains seraient encore science-fiction, ce que seconde ordinateur.
Arrive intelligence artificielle qui, sourire en coin, demande de se joindre à la table. Tout le monde reste méfiant. Pénicilline questionne si Intelligence Artificielle se pense aussi utile qu'elle le croit pour l'humanité.
Elle hésite un bon 3 secondes avant de dire. Bien entendu. Et nous jette un regard défiant en fin de clip. Sourire en coin.
Comme le loup au seuil du poulailler.
On a tous vu à quel point c'est amusant de voir un faux Tom Cruise faire des folies sur le net, ou un faux Barack Obama dire que Donald Trump est une verrue. On a tous aimé se métamorphoser nous-même, en quelques secondes, en personnages hyper-réalistes qui ne sont pas nous. Ni eux. Ça doit cesser. Pour le bien de l'humanité.
Uber est un bel exemple de "l'évolution régressive". Les taxis existaient, les livreurs aussi, les routes. Uber est entré dans tout ça, ruine l'industrie du taxis, et grâce à un marketing assassin, a persuadé bien des gens que c'était nettement mieux que bien d'autres choses. Airbnb a fait la même chose. Avec la gestion hôtelière. Netflix fait la même chose avec les séries télés et le cinéma. Spotify pour la musique. On prend ce qui existe, et on le moule à notre gré.
La technologie, depuis absolument toujours, ne se soucie aucunement de l'humanité. Elle pense profits. Au pluriel.
Et dans le monde de l'argent, ce qui est bon pour le peuple (comme la paix dans le monde par exemple) n'est pas bon pour les affaires (comme la guerre par exemple).
Chaque fois que vous voyez de la pub suggérant de la liberté, du plaisir, de la jeunesse qui fleurit, en parlant de la technologie, restez attentif à ceux et celles qui ont les mains dans les marionnettes.
Eux pensent contrôle, profits, "richesse ente choisi(e)s" et égoïsme.
Shake your narcissim.
Restons attentifs à ce qui nous mange. À la rouille sur nos véhicules. À qui profite le pécule.