« L’homme qui plantait des arbres » narre donc la rencontre imaginaire entre Jean Giono et un homme extraordinaire lors d’une promenade en montagne. Si au premier abord, Elzéard Bouffier s’avère être un homme simple et taiseux, cet amoureux de la nature rêve néanmoins de transformer la colline aride et désertée où il habite en terre fertile et accueillante. Pour se faire, il plante chaque jour quelques glands soigneusement choisis, espérant qu’au fil des ans une nouvelle forêt sortira du sol. Émerveillé par la folle entreprise du berger, l’auteur décide de revenir lui rendre visite au fil des ans, afin de suivre l’évolution de son projet.
Ce conte écologique particulièrement court invite donc à suivre la destinée étonnante de ce philanthrope sur près de quarante ans, offrant une véritable leçon de vie. Une ode à la nature, certes un peu naïve, mais qui démontre qu’en faisant des petits gestes simples, chacun peut contribuer à sauver notre planète. Un texte assez simple, mais plus que jamais d’actualité, qui nous invite à aider la nature à reprendre ses droits.
L’homme qui plantait des arbres, Jean Giono, Gallimard, 56 p.
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