Etta Zuni habite au Sud.
Ils habitent le frontière. Sont voisins.
"Hey Karl!" a dit madame de son côté du terrain.
"Hey Etta! ça va ?"
"Baaaah..."
"Ah non, t'as pas l'air certaine. Qu'est-ce qui ne va pas ?"
"Aaah! ça arrive chez nous aussi...assez rarement mais ça arrive aussi, l'immaturité des fois..."
"Ouais chez nous ça arrive tous les jours, souvent deux trois fois par jour"
"Oh..."
"Oh! On a pensé leur enlever les bâtons ?"
"Ben sur que non, ça ne serait pas juste pour les enfants qui adorent les bâtons et qui ne frappent personne"
"Vrai...mais..."
"Vous avez donné...plus de bâtons à tout le monde ?"
"On s'est dit que si tout le monde en avait un, ça calmerait tout le monde."
"Est-ce que ça a marché ?"
"Pas vraiment non."
"Je le devinais un peu"
"¨Ça a fonctionné?..."
"Quelque fois...mais une chose devenait certaine, entrant dans une pièce bourrée d'enfants avec des bâtons, il était très difficile de déterminer qui étaient les bons des mauvais enfants..."
"prier"
"... je ne..enfin...n'avez vous jamais pensé bannir entièrement les bâton de chez vous ?"
"On a essayé. On a banni les bâtons dans un coin du salon."
"Et ça a fonctionné ?"
"Pourquoi ne pas bannir entièrement les bâtons de votre maison ?"
"Quoi ? Mais on ne pourrait pas faire ça ! "
"Pourquoi pas ?"
"Les bâtons sont cools!"
K.Nahda n'avait plus d'argument contre Etta Zuni.
L'absurdité de nos jours est devenu les combats d'hier des pères fondateurs. L'ennemi, aux États-Unis est de l'intérieur. Rien ne fait plus peur qu'un contemporain Étatsunien. Près à régler une chicane de ruelle d'un coup de fusil dans la gueule.
La menace ne sert d'armes qu'aux menacés.
Anton Tchekhov.
Qui disait, il est inutile de montrer un fusil au premier acte si on est pour ne pas l'utiliser.
Ce conseil est très suivi dans la population.
Il n'y a pas de liberté dans ce pays si on oblige un(e) enseignant(e) à porter une arme au travail sans lui laisser le choix de faire lire les livres à ses élèves jugés par la majorité éclairée comme des incontournables.