Rentrée 2008 : le nouveau guru du management c'est vous !

Par Gerard

Une transposition d'une réflexion sur le cercle des économistes au monde de l'entreprise. Il en ressort que s'il n'y a plus de vrais gurus "généraux", le nouveau guru "particulier" sera vous !

"Où sont passés les économistes ?" s'inquiète l'éditorialiste Simon Jenkins du Guardian.

Le cercle des économistes disparus

Il y a vingt ans, les économistes étaient présents dans les débats : Galbraith, Friedman, Myrdal… titillaient les politiques et donnaient des analyses des politiques entreprises. Ils avaient leurs opinions et n'hésitaient pas les faire savoir. Les politiques se sentaient obligés de leur répondre.

Aujourd'hui, il y a toujours des économistes. La principale différence est qu'ils ont été intégrés dans les partis politiques. Ils n'analysent pas la situation selon leur approche ou la théorie, mais en fonction des choix politiques de leur parti.

Il faut dire, à leur décharge, que l'économie est aujourd'hui plus complexe avec de nouveaux acteurs (Russie, Chine, pays du golfe) qui ont des règles différentes du monde occidental.

Le cercle des gurus en management

Il en est de même dans le monde du management des entreprises. Les grands gurus commencent à dater. La nouvelle génération arrive, mais a plus de mal à donner une vision globale du management : certains traitent le stress, d'autres la gestion du temps…

Là aussi la situation est complexe. Les entreprises ne sont plus seulement régies par des managers dans une perspective de profit à long terme. Elles subissent également l'arrivée de nouveaux actionnaires avec des vues à plus court terme.

Il en ressort un décalage grandissant entre les intérêts des collaborateurs et ceux des actionnaires.

L'érosion de la motivation

Une enquête de l'IFOP réalisée auprès de 1014 cadres du secteur privé (mai 2008) le montre clairement : si 92% des cadres s'estiment satisfaits de leur situation professionnelle, 48% en fat ne sont que partiellement satisfaits. En fait, si aujourd'hui la situation est bonne, seuls 39% sont satisfaits de leur perspective d'évolution de carrière et 51% des formations reçues.

Il en résulte que 37% des sondés admettent être démotivés et comptent plus sur leurs collègues que sur leur direction ou la RH.

Développer soi-même son employabilité

Cela rejoint notre approche : apprendre à mieux se connaître, développer ses compétences et notamment ses points forts, telles sont les clés du succès. Vous pouvez bien sûr compter sur les autres (et sur nous), à condition de bien savoir ce que vous en attendez.

Hercule Martin Manager vous accompagnera à nouveau tout au long de cette année 2008/ 2009 pour vous aider à développer votre savoir et votre regard sur l'extérieur.

Bonne reprise !