Aucun adulte normatif soucieux de son hygiène, sa sécurité, son alimentation ne sacrifierait son confort pour la liberté de ne jamais dormir deux fois au même endroit invariablement humide et froid, sans petit déj chaud le matin et dans l'incertitude du prochain repas.
Au delà de la carte postale il y a la folie de s'éloigner de Cochin et l'inconscience de se priver de la conversation d'une compagne
Les premiers mots si doux du matin - tu as bien dormi, tu veux un café - sont remplacés par les trilles intraduisibles des oiseaux.
Pieds nus sur parquet contre petits petons dans la rosée, grasse mat'/fond sonore du voisin bricoleur versus éveil matutinal sur bande-son " vos gueules les mouettes" aucune ambiance n'est parfaite à ceci près qu'en bivouac mieux vaut être accompagné d'un kiné au sortir d'une nuit de sdf intermitten
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